AVERTISSEMENT : CET ARTICLE CONTIENT DES IMAGES DE VIOLENCE EXPLICITES
Dans son rapport annuel 2021, la Commission américaine pour la liberté religieuse internationale a classé la Chine parmi les principaux pays du monde intensivement engagés dans des « violations extrêmes » de la liberté religieuse et des droits de l’homme.
Le commissaire Gary L. Bauer a déclaré dans ce rapport que la Chine communiste avait refusé à ses citoyens « le droit à la quête et à l’adoration de Dieu ».
Des victimes qui ont survécu à la violente répression menée par le Parti communiste chinois (PCC), ou qui sont parvenues à s’échapper et à trouver refuge à l’étranger, ont courageusement révélé les traitements inhumains et les tortures menées derrière les impénétrables murs de terreur des prisons, camps de travaux forcés et centres de « rééducation » du régime communiste chinois.
Les dirigeants du PCC et les gardiens de prison ont élaboré de nombreuses méthodes de torture pour contraindre les croyants – chrétiens, Ouïghours, pratiquants de Falun Gong, bouddhistes – à renoncer à leur foi et à vénérer le Parti communiste comme chef suprême, le plaçant même au-dessus du divin.
Le site « Minghui.org », basé aux États-Unis et entièrement géré par des bénévoles, se consacre à documenter la persécution du Falun Gong en Chine, et a recensé plus de 100 méthodes de torture couramment utilisées pour contraindre les pratiquants de cette méthode méditation. Nombre de ces techniques de torture sont également employées sur les croyants d’autres confessions. Le Falun Gong, aussi appelé Falun Dafa, est une pratique qui combine le corps et l’esprit, et comprend des exercices de méditation et des enseignements moraux centrés sur les principes fondamentaux d’« authenticité, bienveillance et tolérance ». Cette pratique est persécutée par le PCC depuis juillet 1999, et depuis, des dizaines de milliers de pratiquants ont été arrêtés, détenus et torturés.
Selon un rapport de Minghui.org, le chef de la division n° 3 du camp de travail forcé pour femmes de Jilin, dans la province de Jilin, a ouvertement menacé une pratiquante de Falun Gong en disant : « Nous avons 108 types de méthodes de torture ! Pensez-vous que vous sortirez d’ici vivante ? »
Voici quelques-unes des techniques de torture les plus inhumaines couramment utilisées dans les prisons, les camps de travail et les centres de « rééducation » en Chine communiste.
Suspendre des briques autour du cou
La pendaison d’objets lourds autour du cou est l’une des méthodes de torture les plus courantes utilisées pour briser la détermination des pratiquants de Falun Gong.
Un ancien détenu, qui a vu sa peine réduite de 8 ans pour avoir aidé à torturer des prisonniers d’opinion, dont des pratiquants de Falun Gong et des membres de l’Église du Dieu Tout-Puissant (The Church of Almighty God, CAG), a raconté à Bitter Winter, un magazine spécialisé dans la défense de la liberté religieuse et des droits humains, comment les détenus torturent leurs co-détenus croyants.
« Les moyens de transformer les croyants variaient – de coups conventionnels à la torture, comme immerger les croyants dans l’eau froide à une température inférieure à zéro ou leur suspendre un seau d’eau de 10 kg autour du cou », a déclaré l’ancien détenu. « Les gardiens de prison faisaient semblant de ne pas voir ces actes violents. »
Fouetter
« Fouetter les gens, c’est un travail tellement fatigant ! » a déclaré le détenu Gao Minglong de la prison de Siping, dans la province de Jilin, après avoir déshabillé le pratiquant de Falun Gong Liang Zhenxing et commencé à le fouetter dans le dos.
« Je n’avais pas battu quelqu’un depuis des années. Je me suis tellement amusé aujourd’hui ! Que celui qui refuse de m’écouter vienne ici et je lui donnerai une leçon ! » a ajouté Gao, selon un témoin qui a assisté à la torture, a rapporté Minghui.org. Liang Zhenxing est mort en mai 2010 des suites de coups de fouet et autres tortures.
Qin Jing, un membre du CAG, s’est fait fouetter les doigts et les orteils avec une longue tige de bambou lorsqu’il était en prison, a rapporté Bitter Winter. « Chaque coup de fouet provoquait une douleur intense, mes doigts et mes orteils étaient couverts de sang alors qu’ils continuaient de me fouetter, laissant mes mains et mes pieds enflés et dans une douleur insupportable », a-t-il déclaré.
Chocs électriques
L’électrocution est l’une des méthodes de torture de routine utilisées sur les fidèles de toutes les confessions. En juillet 2020, un chrétien âgé de la CAG de la province chinoise du Jiangsu a été arrêté et gravement torturé au cours de son interrogatoire, selon un compte-rendu de Bitter Winter.
« Un officier de police m’a électrocuté avec une matraque qui crépitait constamment », a déclaré l’homme, âgé de 70 ans. « Il a électrocuté mes parties intimes à deux reprises, provoquant une douleur insupportable ».
Tursunay Ziawudun, une femme ouïghoure qui a fui aux États-Unis, a déclaré à la BBC qu’elle avait été électrocuté avec une matraque et violée collectivement à trois reprises. « La femme m’a emmenée dans la pièce […] Ils avaient un bâton électrique, je ne savais pas ce que c’était, et il a été poussé à l’intérieur de mes voies génitales, me torturant avec une décharge électrique », a-t-elle déclaré.
Abus sexuels
Le PCC a constamment utilisé le viol collectif et les abus sexuels comme outil génocidaire pour éliminer la foi et persécuter ceux qui refusent de se soumettre aux idéologies communistes. Une femme membre de la CAG, Gao Jie, a raconté à Bitter Winter comment certaines gardiennes l’ont forcée à avoir des relations sexuelles avec un gardien après l’avoir déshabillée et baignée.
« Heureusement, j’avais mes règles à l’époque, j’ai échappé de justesse à cela », a-t-elle déclaré.
Dans un rapport, Minghui.org a documenté comment 18 pratiquantes de Falun Gong détenues dans le tristement célèbre camp de travail forcé de Masanjia à Shenyang, dans la province du Liaoning, ont été jetées dans les cellules des hommes et que les gardiens ont encouragé les détenus à les violer. Dans un autre cas, une fillette de 9 ans, orpheline d’un pratiquant de Falun Gong, a été violée par trois hommes dans un hôpital psychiatrique de Pékin.
Gavage forcé
Souvent, les pratiquants de Falun Gong détenus qui entament des grèves de la faim prolongées pour protester contre leur arrestation illégale sont brutalement nourris de force, pouvant non seulement briser leurs dents et leurs gencives abîmées mais aussi, entraîner de graves accidents. Des policiers, des médecins et des gardiens de prison s’associent pour faire ingérer de force des « repas » contenant des substances toxiques pour les nerfs, mélangées à des piments forts, de l’eau salée et même des excréments.
Par exemple, Chu Lin, un pratiquant de Falun Gong, a entamé une grève de la faim après avoir été arrêté en avril 2004. Les policiers qui ont participé à son gavage ont inséré par erreur le tube d’alimentation dans sa trachée, ce qui l’a plongée dans le coma par suffocation. Malgré cela, la police a déclaré : « Nous ne sommes pas responsables de sa mort ».
Inhalation de fumées toxiques
Une autre méthode de torture grossièrement inhumaine consiste à brûler une bobine anti-moustiques près du visage ou à bourrer les narines de cigarettes pour forcer les prisonniers incarcérés pour leurs croyances à inhaler des fumées toxiques. Cette torture provoque des nausées, des vomissements et l’écoulement d’un liquide vert par le nez.
Banc du tigre
Le « banc du tigre » est une autre méthode de torture tristement célèbre, couramment utilisée dans les centres de détention ou les prisons. La victime est assise sur un « banc du tigre », les jambes tendues et attachées fermement par plusieurs sangles ou ceintures. Ensuite, des objets lourds tels que des briques sont empilés sous les pieds de la victime jusqu’à ce que les ceintures se rompent. Cette torture inflige une douleur insupportable, faisant perdre conscience à la victime.
Lit de mort et torture par étirement
Le lit de mort est une autre méthode inhumaine utilisée sur les prisonniers de foi, en particulier les pratiquants de Falun Gong.
Les mains et les pieds de la victime sont menottés, puis attachés à un lit avec des cordes, ce qui rend tout mouvement, même minime, presque impossible. Les bras et les jambes de la victime sont extrêmement tendus, provoquant des douleurs et des blessures atroces si la personne tente de bouger.
Une autre méthode utilisée est la torture par étirement. La victime est attachée aux quatre coins du lit et suspendue en l’air pendant une longue période, ce qui peut facilement la rendre handicapée.
Enchaînés au sol
Cette méthode inflige une douleur et restreint les mouvements. La victime est menottée et enchaînée au sol, empêchée de se lever ou de s’accroupir, elle est incapable de bouger. Avec le temps, la douleur et l’engourdissement s’installent.
Brûlés avec des cigarettes ou des objets chauffés au rouge
Il n’est pas rare que la police chinoise utilise des barres de fer chauffées au rouge pour brûler les cuisses ou la poitrine des pratiquants.
Jiao Lin, un pratiquant de Falun Gong de la ville de Fengcheng, dans la province de Liaoning, a été brûlé à la mâchoire avec des mégots de cigarettes et des briquets, rapporte Minghui.org. Un autre pratiquant, Lang Qingsheng, a eu les narines brûlées par des cigarettes allumées.
Torture avec des pinces
Des pinces sont utilisées sur les pratiquants de Falun Gong pour leur ouvrir la bouche et les gaver.
Hou Manyun, de la province de Hebei, a partagé son histoire personnelle sur Minghui.org et a relaté comment un médecin l’a frappée au visage avec une paire de pinces avant de les utiliser pour lui ouvrir la bouche et la nourrir de force. Le médecin lui a également entaillé la gorge à plusieurs reprises avec un couteau en criant : « Tu ne veux pas manger ? Tu ne veux pas manger ? Je vais m’assurer que tu ne manges pas. »
Les pinces sont également utilisées sur le corps ou les ongles de la victime. Xiao Shufen, de la province de Heilongjiang, s’est fait écraser les ongles avec une pince lors de sa détention illégale.
Battage sur métal
Le régime communiste utilise également la torture par des sons forts, provoquant chez de nombreux prisonniers de foi la perte d’audition ou des troubles mentaux.
Une femme membre de la CAG a raconté à Bitter Winter que les autorités du centre de rééducation où elle était détenue l’ont forcée à regarder des vidéos diffamant le CAG en mettant le volume au maximum. Peu de temps après, elle a commencé à ressentir des bourdonnements dans les oreilles et son coeur s’est mis à battre de façon irrégulière. En outre, les autorités ont essayé de l’effrayer par derrière avec des bruits forts. Elle a fini par devenir dépressive et désorientée.
« Je voulais mourir, j’avais envie de me suicider. Je réfléchissais à ce que je pourrais utiliser pour me pendre ou me couper les poignets », a déclaré la femme. « J’ai aussi pensé à me frapper la tête contre le mur, mais j’avais peur que cela ne soit pas suffisant pour me tuer. Comme j’espérais ne plus me réveiller ! »
Minghui.org a rapporté que lorsque Zheng Hua de la ville de Chifeng, dans la région autonome de Mongolie intérieure, a été détenue pour avoir refusé de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong, elle a été attachée à une chaise en métal et un seau en métal a été placé sur sa tête. La police a ensuite frappé le seau tout en l’électrocutant avec des matraques.
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