PHOTOS : votez pour le prix du choix du public du Photographe de la vie sauvage de l’année

Par Ileana Alescio
19 décembre 2024 00:12 Mis à jour: 19 décembre 2024 02:08

La nature est magnifique. Pourtant, cette beauté cache une dure réalité où la survie exige souvent férocité et sacrifice. Les prédateurs chassent avec précision, les proies luttent désespérément pour leur vie, et le cycle de la vie et de la mort est constant et inflexible.

Parmi les photographies présélectionnées pour le “Wildlife Photographer of the Year 2024”, nombreuses sont celles qui frappent par leur beauté tout en racontant une dure histoire de survie. Le choix de la meilleure photographie de l’année est désormais entre les mains du public, qui peut voter pour sa préférée sur le site web du Muséum d’histoire naturelle du Royaume-Uni. Le vote est maintenant ouvert et se terminera le 29 janvier 2025 à 9 heures (heure de l’Est).

« “Le People’s Choice Award” permet au public du monde entier de se joindre au jury et de voter pour l’image gagnante, ce qui incite chacun à se rapprocher du monde naturel », a déclaré Douglas Gurr, directeur du Muséum d’histoire naturelle, dans un communiqué de presse. « Comme toujours, la sélection d’images de cette année pour le 60e anniversaire du concours est vraiment exceptionnelle, et nous sommes impatients de voir laquelle sera choisie comme la préférée du public ! »

Le concours « Wildlife Photographer of the Year » a reçu près de 60.000 candidatures provenant de 117 pays, et les juges ont réduit le nombre de finalistes à 100. Parmi eux, ils ont sélectionné 25 photographies qui seront soumises au vote du public. L’image gagnante et les quatre finalistes seront dévoilés en février 2025 et affichés en ligne.

Quelques-uns des finalistes

Scanning the Realm (Scruter le Royaume)  (Aaron Baggenstos/Photographe animaux sauvages de l’année)

Dans le parc national de Torres del Paine, au Chili, un puma est un symbole d’espoir, reflétant la réussite des efforts de conservation qui ont favorisé la coexistence entre l’espèce et les « gauchos » locaux, c’est-à-dire les éleveurs de moutons. L’essor de l’écotourisme a amélioré la perception des gauchos à l’égard des pumas, car ils apprécient désormais ce que les grands félins apportent à la région grâce aux revenus du tourisme. L’utilisation de chiens de berger atténue encore les conflits en protégeant les moutons, en permettant aux pumas de se concentrer sur leurs proies naturelles et en réduisant le risque d’être abattus par les gauchos. Au cours des 20 à 30 dernières années, ces changements progressifs ont montré qu’il était possible d’établir une relation plus harmonieuse entre les humains et les pumas.

Annoying Neighbor (Voisin Agaçant)  (Bence Máté/Photographe animaux sauvages de l’année)

Dans le parc national de Kiskunság, en Hongrie, un rollier d’Europe défend son territoire de reproduction contre une chevêche d’Athéna (chouette chevêche), apparemment insouciante. Les deux espèces sont très différentes mais ont des habitudes de nidification et d’alimentation similaires, ce qui les amène à se reproduire à proximité l’une de l’autre.

Le mâle se fait un plaisir d’importuner les autres oiseaux qui s’aventurent dans son aire de reproduction pendant la courte saison des amours. Il aime tendre une embuscade surprise, en volant à toute vitesse vers sa cible depuis l’arrière.

Spiked  (Piqué)  (David Northall/Photographe animaux sauvages de l’année)

Au Botswana, un blaireau tenace, un animal connu pour sa nature féroce, s’est opposé à un porc-épic du Cap dans une bataille acharnée. Le blaireau s’est d’abord attaqué à la patte du porc-épic, mais il a été transpercé à plusieurs reprises par les piquants acérés de l’animal. Après avoir brièvement battu en retraite, le blaireau ensanglanté est revenu, a achevé le porc-épic sous un buisson et l’a traîné dans sa tanière souterraine.

No Access (Accès Interdit)  (Ian Wood/Photographe animaux sauvages de l’année)

À St Leonards-on-Sea, en Angleterre, un blaireau eurasien a été photographié en train d’apprécier une œuvre d’art de rue sur le thème du blaireau, sur une route sombre. Les habitants laissent régulièrement des restes de nourriture sur le trottoir pour les renards, mais le photographe a remarqué que les blaireaux d’une colonie voisine venaient également y chercher de la nourriture. Il a donc installé une petite cache sur le bord de la route pour prendre cette photo. Faiblement éclairé par un lampadaire, le blaireau se promène sur le trottoir, créant un parallèle visuel saisissant avec le graffiti.

Edge of Night (Bord de nuit) (Jess Findlay/Photographe animaux sauvages de l’année)

À Vancouver, au Canada, une chouette effraie (effraie des clochers) a été photographiée sortant gracieusement de la fenêtre d’un grenier à foin. Le photographe a passé plusieurs nuits à observer les habitudes de la chouette avant de mettre en place un système avec un flash déclenché par le mouvement et un obturateur lent pour capturer la scène. Après 10 nuits d’observation et d’attente, les éléments se sont alignés, donnant lieu à une image d’une beauté obsédante de la chouette en vol, encadrée par le bâtiment.

Whiteout (Blanco)  (Michel d’Oultremont/Photographe animaux sauvages de l’année)

En Belgique, une hermine se fond dans le paysage enneigé, se redressant pour surveiller son territoire. Le photographe, captivé par les chutes de neige de l’hiver, a passé des années à chercher à capturer cette scène insaisissable. À l’aide d’un filet de camouflage blanc, il s’est allongé dans la neige et a finalement réalisé son rêve lorsqu’une hermine curieuse est sortie de son trou enneigé, s’arrêtant brièvement avant de partir à la chasse.

Icy Repose (Repos Glacé)  (Sue Flood/Photographe animalier de l’année)

Dans le port de Neko, en Antarctique, un phoque de Weddell se repose sereinement sur une banquise sous un ciel bleu-gris spectaculaire. Le photographe a capturé ce moment depuis un bateau en utilisant un long objectif pour ne pas déranger le phoque. Avec son grand corps et son épaisse couche de graisse, le phoque est bien adapté aux conditions glaciales de l’océan Austral.

The Brave Gecko (Le Gecko Courageux (Willie Burger Van Schalkwyk/Photographe animaux sauvages de l’année)

Dans le parc transfrontalier de Kgalagadi, en Afrique du Sud, un gecko terrestre géant a courageusement affronté un autour des palombes, connu pour chasser ses proies à pied. Malgré ses vaillants efforts, le gecko n’a pas survécu à l’attaque, laissant le photographe impressionné par son courage.

Pour voir toutes les photos sélectionnées et voter pour votre préférée, visitez le site web du Wildlife Photographer of the Year (Photographe de la vie sauvage de l’année).

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