MONTRÉAL – Des maux de ventre tenaillaient le pianiste classique Guillermo Coronel avant d’entreprendre un voyage de 5 000 ans de civilisation chinoise avec Shen Yun Performing Arts. L’icône internationale de la renaissance de la culture traditionnelle chinoise se produisait pour une 10e année consécutive à la Place des Arts. Durant cette première samedi soir sur la scène de la salle Wilfrid-Pelletier, il s’est vite rendu compte que le spectacle de danse classique chinoise offrait plus que de la danse. L’orchestre sur place l’a débarrassé rapidement de sa douleur au ventre. « L’esprit commence à s’élever, tout devient sensible », décrit-il.
M. Gao Yuan, l’un des compositeurs de Shen Yun Symphony Orchestra, décrit sur le site web de Shen Yun : « Nos ancêtres croyaient que la musique avait le pouvoir d’harmoniser l’âme d’une personne, ce que la médecine ne pouvait pas. Dans l’ancienne Chine, un des rôles premiers de la musique était de guérir. Le mot chinois, ou idéogramme, pour la médecine vient en fait de l’idéogramme pour la musique. »
M. Coronel joue d’habitude à la tête de différents spectacles, notamment dans les maisons de la culture à Montréal, dans diverses salles et à l’université où il poursuit ses études en musique. Le pianiste est devenu, le temps d’une soirée, un spectateur comblé mais plutôt actif. Il ne pouvait faire autrement que de s’inspirer.
Plutôt que de faire l’éloge des instruments occidentaux, il a pu découvrir et apprécier, à sa juste valeur, l’erhu. Cet instrument à deux cordes, vieux de 4000 ans, a eu droit à son solo intitulé Élégance divine. L’erhu tenait également une place de choix au sein de la majorité des pièces jouées par l’orchestre qui combine harmonieusement les instruments occidentaux et chinois.
Guillermo Coronel ne cessait de s’émerveiller devant les différentes synchronisations et coordinations, dont celles du corps, des expressions et des mouvements des danseurs avec la musique. « C’est vraiment fantastique », affirme-t-il.
Cependant, tout ne se résume pas à la musique dans l’univers du pianiste classique. Shen Yun a « éveillé » chez lui un intérêt à tous les aspects de la culture chinoise, ce qui l’amènera certainement à en apprendre davantage.
Il a trouvé les costumes et les fonds animés – les paysages de la Chine, l’architecture des temples et les colonnes des palais impériaux – très beaux. Il a aussi été touché par la manière dont les danseurs communiquent avec le public.
Le jeune musicien a vite compris que cette immersion artistique authentique mettait de l’avant des danseurs et des mouvements qui ne pouvaient être laissés au hasard. Le réalisme des tableaux l’a saisi, entre autres, Fées de la mer qui mettait en scène des fées célestes sur la surface de la mer.
Assister à Shen Yun fut le résultat d’une intuition de dernière minute, à la suite d’une suggestion d’une collègue qui lui a parlé du spectacle. Guillermo Coronel se projette déjà en 2017 pour avoir une autre vision du spectacle, à travers de nouveaux tableaux puisés des 5000 ans de la civilisation chinoise. « Probablement, je serai plus près de l’écran, plus près des instruments, voyant le tout sous un angle différent », prévoit le pianiste avec enthousiasme.
Shen Yun Performing Arts donnera encore deux représentations à la Place des Arts de Montréal le dimanche 1er mai et se produira au Grand Théâtre de Québec les 3 et 4 mai 2016. Pour en savoir davantage sur Shen Yun, consultez le site Internet fr.shenyun.com. Shen Yun Performing Arts est basée à New York et comprend quatre troupes présentant des spectacles simultanément partout dans le monde.
Epoch Times considère Shen Yun comme un évènement culturel important de notre époque. Nous assurons fièrement la couverture médiatique des spectacles en présentant les commentaires des spectateurs de par le monde depuis la création de Shen Yun en 2006.