Pierre Moscovici sera-t-il le futur président de la Cour des comptes ?

Par Suzanne Durand
27 août 2019 12:46 Mis à jour: 27 août 2019 12:46

Pierre Moscovici, ancien ministre de l’Économie de François Hollande qui s’était exilé à Bruxelles, serait déjà en chemin pour prendre la tête de la Cour des comptes de la rue Cambon à Paris.

Selon le Journal du Dimanche (JDD), Didier Migaud, Premier président de la Cour des Comptes depuis 10 ans devrait passer d’ici quelques jours le flambeau à l’actuel commissaire européen aux Affaires économiques et financières, le socialiste Pierre Moscovici.

Au micro dans la Matinale d’Europe 1, le commissaire  a assuré : « Je serai utile et actif après ce mandat »« La Cour des comptes je l’aime beaucoup », sans toutefois confirmer sa future nomination.

À ceux qui attribuent cette éventuelle nomination aux bons rapports entre l’intéressé et Emmanuel Macron, M. Moscovici met en avant son expérience : « En ce qui me concerne, la Cour des comptes n’est pas quelque chose que je ne connais pas, j’en suis membre depuis très longtemps. Le fait que j’y appartienne, d’une façon ou d’une autre, est effectivement naturel », confie-t-il.

Pierre Moscovici remémore qu’il avait été admis à cette juridiction financière à sa sortie de l’ENA en 1984. « Le 1er novembre 2019, si je ne suis pas reconduit, je serais à la Cour des comptes parce que c’est mon corps d’origine. Je serai utile et actif après ce mandat [de commissaire européen, ndlr]. Où ? Nous verrons bien ». Ce dernier arbore préparer son avenir « sereinement ».

Le président de la Cour des comptes, nommé par décret pris en Conseil des ministres, assume la fonction d’assurer du bon emploi de l’argent public. Chaque année, l’institution de la rue Cambon publie un rapport dans lequel elle délivre ses conseils concernant les finances publiques, les politiques publiques et la gestion publique des territoires.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.