En quelques jours seulement, deux piétons ont été très gravement blessés à Paris, renversés par un vélo ou une trottinette électrique. Deux drames qui posent désormais la question des « mobilités douces » très prisées par la mairie de Paris.
Vers 1 heures du matin lundi dernier, dans le 1er arrondissement de Paris, une femme de 31 ans circulant sur le quai de la Mégisserie a soudainement été renversée par deux femmes circulant sur une trottinette électrique. Projetée au sol avec violence, la victime est immédiatement plongée dans le coma « avec un pronostic vital très engagé », a raconté Le Parisien.
Une histoire qui a pris une triste tournure, puisqu’elle décédera finalement deux jours plus tard des suites de ses blessures, a rapporté Le Figaro, qui a précisé qu’elle s’appelait Miriam et était originaire d’Italie.
Trois jours plus tard, dans le 13e arrondissement, une autre femme, âgée d’une cinquantaine d’années, est fauchée par un cycliste en état d’ivresse. Ayant perdu connaissance, la victime a été transportée à la Pitié-Salpêtrière « entre la vie et la mort ». Depuis, la proximité entre ces 2 drames a soulevé la polémique dans les rues de Paris, où la priorité est donnée depuis plusieurs années aux « mobilités douces », a rapporté Valeurs actuelles.
Marie Toubiana, élue LR municipale du 15e arrondissement, a par ailleurs commenté sur Twitter : « Encore un accident grave… Les piétons ne sont plus en sécurité à Paris. »
Horreur absolue.
Une jeune italienne meurt à #Paris percutée par deux femmes sur une trottinette qui prennent la fuite.
Mourante des passants lui volent ses affaires.
Espérons que toutes ces personnes soient identifiées par les enquêteurs #policiers. https://t.co/OksilDEwnc— Officiers et Commissaires de police (@PoliceSCSI) June 19, 2021
« Il va falloir se poser des questions. Les gens vont trop vite, débrident parfois leurs trottinettes, ne portent pas de casque, roulent sur les trottoirs », a-t-elle déploré, en précisant que dans plusieurs grandes villes du monde, les trottinettes électriques ont déjà été interdites.
Quant à la mairie, de son côté, celle-ci s’est défendue de toute inaction. En effet, David Belliard, premier adjoint EELV d’Anne Hidalgo, s’est justifié jeudi 17 juin : « Concernant les trottinettes, la Ville a fait le ménage, notamment en réduisant le nombre d’opérateurs à 3, en limitant le nombre d’engins à 5 000 par opérateur, en les obligeant à stationner leur flotte en parking sous menace de fourrière », a-t-il affirmé.
L’élu écologiste avance également que la mairie de Paris a fait réduire la vitesse maximum autorisée des trottinettes électriques, diminuant de fait « le risque d’accidents mortels », a-t-il conclu.
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