Plaque commémorative vandalisée : un militant homosexuel assume son geste et dénonce les revendications « excessives » du « lobby LGBT »

14 août 2018 18:19 Mis à jour: 14 août 2018 18:19

Une plaque commémorant la dernière exécution publique de deux homosexuels condamnés à mort en 1750 a été vandalisée rue Montorgueil, à Paris, le 5 août dernier. L’auteur des faits a revendiqué les dégradations, allant jusqu’à fournir ses coordonnées dans un courrier envoyé aux médias et à la mairie. Il a déclaré s’opposer au « lobby LGBT ».

Le 5 août dernier, la plaque en mémoire de Bruno Lenoir et Jean Diot – les deux derniers Français condamnés à mort pour homosexualité en 1750 – a été vandalisée.

Inaugurée par la municipalité en 2014, cette plaque se trouve rue Montorgueil, dans le 2arrondissement de Paris.

Âgé de 47 ans, Christophe Martin – un ancien militant associatif passé par la Manif pour tous, qui affirme être lui-même homosexuel tout en s’opposant au « lobby LGBT » dont il dénonce les revendications « excessives » – a reconnu être l’auteur des dégradations.

Il a rapidement revendiqué son geste en envoyant une lettre à plusieurs médias, ainsi qu’à la mairie de Paris et au commissariat du 2arrondissement, dans laquelle il expliquait ses motivations et fournissait ses coordonnées.

Détériorée avec de l’encre, la plaque commémorative a également été recouverte de tracts sur lesquels on peut lire l’inscription : « Pour faire un enfant : je suis un homme et pas un gay ».

La magazine Valeurs actuellesà qui Christophe Martin a adressé un courrier pour justifier son acte, explique que le militant met en avant son opposition à l’adoption homoparentale et à la reconnaissance du genre non-binaire – deux revendications qu’il juge « excessives ».

« On a une culture française à respecter. Le communautarisme LGBT va à son encontre en revendiquant n’importe quoi », a-t-il déclaré dans son courrier.

Il aurait également dénoncé la tenue des « Gay Games » à Paris du 4 au 12 août, allant jusqu’à souhaiter « un attentat » pour entraver leur déroulement.

Christophe Martin fustige aussi l’affichage de drapeaux arc-en-ciel sur la façade de l’Assemblée nationale à l’occasion de la Gay Pride pendant le mois de juin.

« Par respect pour l’histoire de France, je ne peux pas laisser faire ça », a-t-il affirmé.

La mairie de Paris a porté plainte pour « dégradation de biens aggravée par la circonstance que le bien appartenait à une personne publique et est destiné à une décoration publique ».

Déféré devant le parquet samedi dernier, Christophe Martin a été placé sous contrôle judiciaire en attendant son jugement qui devrait avoir lieu en janvier 2019.

Il encourt une peine pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende.

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