Deux touristes américains ont trouvé l’étrange poisson-ruban au large des côtes du Mexique. Ils lui ont de plus sauvé la vie.
La rencontre inhabituelle s’est produite sur la plage de Cabo San Lucas, en Basse-Californie, alors que Noah Thompson, 24 ans, et Jacob Thompson, 17 ans, étaient en train de pêcher.
Les deux frères, originaires d’Austin, au Texas, étaient sur la plage au nord de Rancho Leonero Resort quand Jacob a vu quelque chose d’argenté qui venait d’atteindre le bord de la mer.
« Quand j’étais plus jeune, j’ai toujours vu des images de ces créatures et je rêvais de pouvoir en tenir une [dans mes mains] », a déclaré Jacob Thompson à USA Today.
« Je n’y croyais vraiment pas au début. Je courais vers cette créature. J’avais vu quelque chose d’orange et je venais de la perdre. Je me suis retourné et j’ai commencé à crier à mon frère qu’il vienne le voir », a déclaré le plus jeune des frères.
Le poisson-ruban, ou régalec, peut mesurer jusqu’à 11 mètres de long. Il vit dans les profondeurs et ne peut être observé à la surface que lorsqu’il est mort. Il fait partie de la famille des regalecidés.
Mais les frères Thompson ont eu de la chance et ont trouvé ce spécimen rare qui mesurait deux mètres et demi ; cependant, il était mourant.
M. Thompson a fait remarquer qu’il avait remis le poisson à l’eau et qu’il avait vu comment il commençait à se rétablir, se déplaçant d’avant en arrière pour pomper l’eau par ses branchies.
« Il lui a fallu un moment pour se stabiliser et se redresser », se souvient Noah Thompson.
Bien que Jacob ait ressuscité le poisson-ruban, il est impossible de dire avec certitude s’il a survécu et s’il est retourné dans ses eaux profondes.
Ce n’est pas la première fois que ces poissons apparaissent sur les plages de la Basse Californie, selon les médias. Quand ce poisson apparaît, il provoque généralement la panique.
La raison en est que cette espèce apparaît rarement à la surface, car elle vit dans les profondeurs de l’océan et il est mentionné qu’elle peut être sensible aux mouvements des failles sismiques.
C’est pourquoi les géologues et les autres experts prennent au sérieux l’apparition de ce poisson, car elle peut indiquer un changement ou une altération possible des plaques tectoniques, ce qui les aiderait à prévenir les catastrophes naturelles.
L’apparition d’un régalec échoué dans une station balnéaire péruvienne trois jours avant le violent séisme de magnitude 7,5 qui a frappé Lorette le 26 mai dernier a suscité controverse et crainte dans les réseaux sociaux.
Le poisson avait été trouvé échoué sur les plages de Vichayito, situées à Los Órganos, a-t-il été indiqué sur Facebook.
« Et la prophétie du poisson-ruban s’est réalisée », a déclaré un utilisateur de Facebook. « On l’a trouvé il y a tout juste 3 jours », a dit un autre. Tandis qu’un troisième a écrit : « La légende est vraie. La preuve en est maintenant. »
Une autre preuve mentionnée par ceux qui pensent que ce poisson est associé au présage de tremblements de terre, de tsunamis et de catastrophes naturelles est le tremblement de terre de Fukushima en 2011 qui a causé la mort de plus de 20 000 personnes.
Un an avant le tremblement de terre de Fukushima, plusieurs poissons-rubans sont apparus sur la côte japonaise. Cependant, la croyance a été réfutée par les scientifiques qui ont indiqué que l’apparition de cet animal est un signe d’un événement à venir.
Toutefois, les avis divergent quant à la nature prémonitoire de ces poissons.
Par exemple, Rachel Grant, professeur de biologie animale à l’Université Anglia Ruskin de Cambridge, a déclaré qu’il est « théoriquement possible » que la mort de poissons-rubans soit un signe annonciateur de tremblements de terre.
En Orient, le mot japonais pour ce type de poisson,’ryugu no tsukai‘, ‘Oarfish‘ en anglais ou ‘Pez Remo‘ en espagnol, signifie « messager du palais du roi dragon ». Selon la culture populaire, ces poissons remontent depuis les profondeurs jusqu’à la surface, puis se dirigent vers les plages à l’approche d’un tremblement de terre.
Aussi connu sous le nom de « roi des harengs » ou « ruban de mer », c’est le poisson osseux le plus long du monde, avec une longueur record de 11 mètres.
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