Après la découverte d’affiches menaçantes placardées dans la nuit du 18 au 19 octobre à l’encontre d’un établissement catholique de Poitiers, ce dernier a déposé plainte. La police prend cette affaire très au sérieux, l’établissement étant accusé d’« homophobie » et de « transphobie ».
« brûler l’usine à fachos »
Selon France Bleu, des affiches menaçantes ont été collées dans le centre-ville de Poitiers, dans la nuit du 18 au 19 octobre. Elles visaient l’Union Chrétienne de Poitiers, un établissement scolaire catholique.
« Nous dénonçons cet enseignement qui entretient le sexisme, l’homophobie et la transphobie, en diffusant par exemple des stéréotypes de genre binaires et traditionnels », disaient les affiches placardées sur les portes du collège, près de la cathédrale ainsi que sur une chapelle.
Les affiches, dont une partie était rédigée en écriture inclusive, parlaient également de « brûler l’usine à fachos », soit l’école catholique. Une représentation du logo de l’école enflammé figurait également sur ces placards.
Des tags « du même goût » par le passé
Par le passé, les murs de la maternelle du groupe scolaire catholique avaient déjà été l’objet de tags « du même goût », a indiqué la direction, ajoutant cependant que les propos n’étaient jamais allés aussi loin.
« Choquée » par ces collages, la direction de l’école catholique rejette ces accusions qu’elle juge « totalement infondées », soulignant que ses 700 élèves (de la maternelle au lycée), n’abordent pas le sujet de la religion en classe. Un temps d’échange a été organisé avec eux au sein de l’établissement, précise France Bleu.
L’Union Chrétienne de Poitiers a déposé plainte ce mardi 19 octobre. La police de Poitiers prend très au sérieux ces menaces et soupçonne que ces affiches soient l’œuvre de collectifs d’extrême gauche.
Rejoignez-nous sur Telegram pour des informations libres et non censurées:
? t.me/Epochtimesfrance
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.