Afin de « protégez nos enfants de la pornographie », une pétition en ligne demande au maire d’Angers Christophe Béchu de réglementer l’ouverture de la nouvelle Quéquetterie, prévue ce mercredi 1er décembre rue Baudrière à Angers.
Après Paris, Montpellier et Toulouse, c’est au tour d’Angers d’ouvrir une Quéquetterie. Une enseigne qui a été imaginée pendant le premier confinement par une entrepreneuse vénézuélienne, et qui proposera comme son nom l’indique des pâtisseries suggestives en forme de sexe, a rapporté Ouest-France. Le tout accompagné de slogans provocateurs à double sens : « Ouvrez grand la bouche ! »
Dès l’annonce de son arrivée à Angers, cette Quéquetterie avait déjà fait parlé d’elle sur les réseaux sociaux. Et si elle peut prêter à sourire, la présence de cette enseigne pose un problème : la promotion et donc la banalisation de la pornographie via des pâtisseries, tout en étant proche d’une école.
Pour faire face à ce problème, une pétition en ligne a été lancée, afin de demander au maire d’Angers Christophe Béchu de réglementer l’ouverture de cette enseigne a rapporté My Angers Info.
« La loi exige de protéger les mineurs de toute représentation pornographie, qui nous le savons, fait des ravages chez les enfants. L’article 227-24 du code pénal stipule : Le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support un message à caractère […] pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine […] soit de faire commerce d’un tel message, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur », explique la pétition.
Puis d’ajouter : « D’autre part, l’article 99 de la loi n° 87-588 du 31 juillet 1987, indique : “Est interdite l’installation, à moins de deux cents mètres d’un établissement d’enseignement, d’un établissement dont l’activité est la vente ou la mise à disposition du public d’objets à caractère pornographique”. Le commerce implanté au 60 rue Baudrière est à moins de 100 mètres de l’école et du lycée du Sacré Coeur ».
En outre, la pétition précise : « Le Conseil d’Etat a, dans une ordonnance en date du 8 juin 2005 relative à un arrêté du maire de Houilles interdisant l’ouverture d’un ‘sex shop’, rappelé qu’il appartenait au maire, chargé de la police municipale en vertu de l’article L. 2212-1 du code général des collectivités territoriales, de prendre à ce titre, conformément à l’article L. 2212-2 de ce code, les mesures permettant d’assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques ».
Enfin : « Il vous appartient donc, Monsieur le Maire, en premier lieu d’intervenir. Nous attendons une réaction, et l’application de la réglementation à ce commerce pour protéger nos enfants et ainsi pouvoir continuer de les promener en centre ville sans craindre de les exposer à la pornographie ! » a conclu la pétition, qui jusqu’à présent a été signée par plus de 500 personnes.
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