À la suite d’une polémique ayant démarré sur les réseaux sociaux, la Fnac a préféré retirer le jeu de société Antifa de ses rayons. Le SCPN, qui représente et défend les Commissaires de Police, ainsi que plusieurs députés, ont notamment pointé du doigt le contenu de ce jeu.
Le jeu de société des éditions Libertalia, lancé en collaboration avec le collectif La Horde et vendu sur le site de la Fnac, fait grand bruit depuis quelques jours. Ce dimanche 27 novembre, le magasin a décidé de le retirer de la vente, alors qu’il était disponible sur le site depuis le 10 novembre dernier.
Il ne s’agissait pas d’une « demande de retrait du jeu »
« Ce ‘jeu’ est en vente à la Fnac. Un commentaire pour ainsi mettre en avant les antifas, qui cassent, incendient et agressent dans les manifestations ? » a écrit la SCPN sur Twitter, ce 26 novembre. Ce même jour, un tweet du député RN Grégoire de Fournas a également dénoncé le contenu de ce jeu, qui propose aux joueurs d’animer un groupe antifasciste fictif. « Case 1 : ‘je bloque une fac’ ; Case 2 : ‘je tabasse un militant de droite’ ; Case 3 : ‘j’attaque un meeting du RN’ ; Case 4 : ‘je lance un cocktail Molotov sur les CRS’ », a-t-il écrit, demandant à la Fnac : « Vous n’avez pas honte ? »
Il n’y a que la gauche qui fait semblant de ne pas comprendre que ce tweet était ironique car elle est gênée par la réalité de ces milices antifas qui bloquent des facs, tabassent des militants de droite, attaquent des meeting RN et lancent des cocktails Molotov sur les CRS ! https://t.co/oXEB425ext
— Grégoire de Fournas (@gdefournas) November 28, 2022
Voyant la polémique enfler, la Fnac a réagi dès ce dimanche. « Nous comprenons que la commercialisation de ce ‘jeu’ ait pu heurter certains de nos publics. Nous faisons le nécessaire pour qu’il ne soit plus disponible dans les prochaines heures », a-t-elle assuré sur le réseau social.
« Le tweet du SCPN à l’origine de la polémique dénonce ce que sont (et font) les antifas, n’était pas une demande de retrait du jeu mais une simple question posée à la Fnac. Le Scpn Commissaire qui représente les commissaires de la Police Nationale est totalement apolitique », a tenu à préciser ce lundi la SCPN.
Un jeu « initialement utilisé comme outil de formation pendant plus de deux ans »
Dans le camp opposé, l’organisation Action Antifasciste Paris-Banlieue a rappelé que la Fnac proposait également à la vente, au rayon littérature, Le Grand remplacement de Renaud Camus. De nombreux internautes se sont par ailleurs indignés de la vente de Mein Kampf d’Adolf Hitler, qui est même traduit en français.
Le tweet du SCPN à l’origine de la polémique dénonce ce que sont (et font) les antifas, n’était pas une demande de retrait du jeu mais une simple question posée à la @Fnac
Le @ScpnCommissaire qui représente les commissaires de la Police Nationale est totalement apolitique. https://t.co/mih3SR1S0M— Commissaires de la Police Nationale SCPN (@ScpnCommissaire) November 28, 2022
« Propos racistes, manifs homophobes, violences fascistes, ça suffit : contre l’extrême droite, à vous de jouer ! » mentionne la notice du jeu Antifa, sur le site de l’éditeur. Ce dernier explique qu’Antifa est « un jeu de simulation et de gestion dans lequel vous faites vivre un groupe antifasciste local, dans lequel chaque joueur ou joueuse interprète un militant, avec des compétences particulières ».
De son côté, le site internet de La Horde précise que ce jeu de société a été « initialement utilisé comme outil de formation pendant plus de deux ans ». Après quoi, il a finalement été édité par les éditions Libertalia, en septembre 2021.
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