Dans le monde du sport, qu’un transgenre concoure avec des femmes ne plaît pas à tout le monde, en encore moins aux défenseurs du sport féminin. Lia Thomas, 22 ans, qui était auparavant un homme en est l’exemple. Elle a remporté toutes les courses auxquelles elle a participé.
Désormais, les transgenres et les femmes participent à armes pas tout à fait égales aux compétitions sportives et la polémique sur ce sujet ne cesse de prendre de l’ampleur. Lors des finales du Zippy Invitational à Akron dans l’Ohio (États-Unis), la nageuse Lia Thomas, qui est née homme et s’appelait Will, a pulvérisé les records de natation féminins cette saison, suscitant l’indignation notamment des défenseurs du sport féminin, rapporte le Washington Times.
Les transgenres ont de meilleures capacités physiques !
Le nageur transgenre de l’Université de Pennsylvanie a établi un record en se plaçant à la première place du 200 mètres nage libre, avec un temps impressionnant de 1 : 41,93. Ainsi que l’a mentionné le communiqué de presse du département du sport : « Elle a gagné la course avec pratiquement sept secondes d’avance sur sa dauphine, et son temps est le plus rapide du pays. » La veille déjà, Lia Thomas devançait sa concurrente de 14,39 secondes sur le 500 mètres nage libre.
Même si les règles de la NCAA stipulent que les athlètes transgenres peuvent concourir dans les sports féminins à condition de suivre un an de traitement de suppression de la testostérone, il n’empêche que les athlètes nés de sexe féminin trouvent cela particulièrement injuste puisqu’il est difficile de rivaliser dans pareil cas. En effet, la capacité pulmonaire, mais également la masse musculaire et la taille des os des transgenres nés de sexe masculin leur procure des avantages physique non négligeables par rapport à leurs collègues nées femmes. Sans compter que cela provoque inévitablement des rivalités entre eux.
Lia mérite « des félicitations et non un examen minutieux » ?
Des voix de contestations ont éclatées depuis les victoires au goût amer de Lia Thomas. Certains déplorent cet état de fait, qui, bien que provenant d’une petite minorité, est sous le joug de la bien-pensance et du politiquement correct.
« Bien sûr que les records féminins sont pulvérisés ! Lia a concouru en tant qu’homme pendant ses trois premières années dans la NCAA. Ce n’est pas juste ! » a mentionné sur Twitter Linda Blade, auteur de How Trans Activism and Science Denial are Destroying Sport (Comment l’activisme trans et le déni de la science détruisent le sport, ndt.).
« C’est absurde, c’est ridicule, ça ne devrait pas être autorisé à se produire », a pesté Richard Clay Travis, le fondateur du site de sport Outkick. Selon lui, cela « n’a aucun sens », étant donné qu’avant de s’identifier en tant que femme, Lia Thomas était bel et bien un homme biologique.
Quoi qu’il en soit, la carrière de Lia Thomas a pris une fulgurante ascension depuis lors. Dans un journal étudiant de son université de Pennsylvanie, l’athlète s’est défendue en expliquant : « Être trans n’a rien changé à ma façon de nager et pouvoir continuer est gratifiant. » Malcolm Harris, le rédacteur en chef du New Inquiry, a tenu à soutenir Lia Thomas en considérant qu’elle méritait « des félicitations et non un examen minutieux ».
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