Les attaques verbales du président turc Recep Tayyip Erdogan contre le Président Emmanuel Macron ont été vivement critiquées dimanche 25 octobre par les politiques français.
Marine Le Pen, présidente du Rassemblement Nationale (RN), a également réagi aux attaques verbales du Président turc Recep Tayyip Erdogan en appelant à une réponse française et européenne plus forte.
Le rappel à Paris de l’ambassadeur de France à Ankara « est un geste significatif, on ne peut pas dire que c’est un geste fort, car toute une série de questions se posent, qu’est-ce que l’on fait avec la Turquie ? Je vous rappelle que nous sommes dans l’OTAN avec la Turquie », a-t-elle estimé lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.
« M. Erdogan a choisi de ne pas présenter de condoléances après la décapitation d’un professeur et préfère insulter gravement le Président de la République alors que la France est en deuil. Le rappel de notre ambassadeur était inévitable et doit être salué », a tweeté Mme Le Pen.
La « complaisance totale » de l’UE
Mme Le Pen a invité à se tourner vers l’Union européenne (UE) pour l’interroger sur sa « complaisance totale » envers la Turquie. « Pourquoi l’UE finance des milliards à la Turquie en répondant au ‘chantage’ aux migrants de M. Erdogan ? » Selon la présidente du RN, « un signal clair » serait « d’abord d’arrêter de leur verser de l’argent, qui sort aussi des contribuables français ».
La « Turquie n’a plus rien à faire dans l’OTAN »
Par ailleurs, le député LR Eric Ciotti a jugé pour sa part que « la Turquie d’Erdogan insulte un président de la République, finance les islamistes… Cette Turquie n’a plus rien à faire dans l’OTAN et ne peut pas intégrer l’Union Européenne ! Il est temps de s’affirmer et d’être clair sur la scène internationale ».
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