EUROPE

La police néerlandaise arrête un oiseau pour sa participation à un cambriolage

octobre 3, 2019 19:19, Last Updated: octobre 3, 2019 21:43
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Un homme et son oiseau de compagnie sur l’épaule sont entrés par effraction dans un magasin. La police les a arrêtés et les a emmenés tous les deux au poste de police.

C’est arrivé dans la ville hollandaise d’Utrecht, et l’oiseau était l’animal de compagnie du délinquant, un petit inséparable (Agapornis sp.). La police a enfermé l’oiseau dans une cellule parce qu’elle n’avait pas de cage à disposition. Une photo où on peut le voir derrière les barreaux à côté d’un morceau de pain, comme si c’était un criminel de plus, a amusé un grand nombre d’utilisateurs des réseaux sociaux.

La police d’Utracht a partagé la photo du perroquet sur son compte Instagram.

« Bonjour, cet oiseau se trouvait sur l’épaule d’un voleur que nous avons arrêté pour vol à l’étalage », a écrit la police en expliquant l’image. « Comme nous n’avons pas de cage, l’oiseau n’avait nulle part d’autre où dormir que dans une cellule. Le propriétaire a accepté. Lorsque le propriétaire a été relâché peu après, l’oiseau est parti avec lui. »

« L’oiseau n’a pas été interrogé et, pour autant que nous le sachions, il n’est coupable d’aucune accusation », a ajouté la police sous forme de blague.

La télévision néerlandaise a également profité de l’occasion pour en plaisanter. RTV Utrecht, apparemment la première à signaler l’affaire, a diffusé l’image de la police mais en cachant les yeux de l’oiseau d’une barre noire, comme elle le fait habituellement avec les criminels afin de préserver leur identité.

Le perroquet des trafiquants de drogue « ne collabore pas » avec la police

Dans un incident similaire qui s’est passé au Brésil, un perroquet de narcotrafiquants a été arrêté lors d’une descente de police, mais il n’a pas coopéré lorsque la police l’a interrogé.

L’opération qui a mené à l’arrestation de l’oiseau a eu lieu dans l’État brésilien de Piauí, et selon la police, l’oiseau faisait le guet pour les trafiquants de drogue, car lorsqu’il a vu arriver les uniformes, il a crié : « Maman, police ! »

« Il a dû être entraîné pour ça », a expliqué un policier, selon le Guardian. « Dès que la police s’est approchée, il a commencé à crier. »

Le perroquet anonyme a été escorté par un officier de police qui l’a sorti de la maison dans sa main et l’a placé dans une cage. Ces oiseaux sont connus sous le nom de « papagaio do tráfico » ou « oiseaux trafiquants » par les fonctionnaires des stupéfiants brésiliens.

Le complice involontaire a été emmené au poste de police de Teresina.

Les agents ont essayé de faire répéter à l’animal ses mots incriminants une fois de plus, mais apparemment il n’a pas dit un mot.

Il a ensuite été emmené dans un zoo local, où le vétérinaire a indiqué qu’il a continué à ne pas coopérer avec la police et à ne pas impliquer ses anciens propriétaires. « Beaucoup de policiers sont venus et il n’a rien dit », a précisé le vétérinaire Alexandre Clark.

Le perroquet est resté au zoo pendant qu’on l’entraînait à réapprendre à voler avant d’être relâché, a rapporté le Guardian.

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