Dimanche 18 juillet, des policiers sont intervenus pour mettre fin à un rodéo sauvage à motocross à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis). Cependant, après avoir interpellé un homme, ils ont été violemment pris à partie par une centaine d’individus qui les ont caillassés et ont utilisé des mortiers d’artifice.
C’est une soirée de violences urbaines qu’ont connue les policiers de la Seine-Saint-Denis ce dimanche soir. Tout a commencé vers 20 heures, lorsqu’un équipage à moto de la compagnie de sécurisation et d’intervention du département (CSI 93) a repéré un jeune homme à motocross qui se livrait à du rodéo sauvage dans la cité des Fauvettes, à Neuilly-sur-Marne.
L’individu, qui a refusé de s’arrêter, a finalement été rattrapé, interpellé, et son deux-roues a été saisi. Une intervention qui n’a visiblement pas été du goût de plusieurs dizaines de jeunes du quartier, qui ont agressé les forces de l’ordre en retour. Les policiers ont ainsi été visés par de nombreux jets de pierres et des tirs de mortiers d’artifice, a rapporté Actu17.
Immédiatement, des renforts ont été demandés et plusieurs équipages de la CSI 93 ainsi que des brigades anticriminalité (BAC) du département ont convergé sur place. Entre-temps, les agresseurs ont installé des barricades avec des conteneurs poubelles qu’ils ont incendiés au milieu de la route.
Sur place, les sapeurs-pompiers n’ont pas été en mesure d’intervenir dans l’immédiat, au vu de la dangerosité et le nombre d’individus hostiles – environ une centaine. Face à une telle agression, les forces de l’ordre ont riposté par une dizaine de grenades lacrymogènes et autant de tirs de lanceurs de balle de défense (LBD). Au final, l’un des agresseurs présumés a pu être interpellé. Il a été placé en garde à vue, tout comme le jeune homme arrêté en moto.
Du côté des forces de l’ordre, deux policiers ont été blessés, dont l’un par un tir de mortier d’artifice à une jambe. Ils ont été conduits à l’hôpital, mais leur santé n’est pas en danger. Une voiture de police a également été endommagée par les projectiles. Dans le quartier, le calme est revenu vers 22 heures. Depuis, une enquête ouverte et confiée au commissariat de Neuilly-sur-Marne.
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