Réfugiées dans la ville de Suwalki en Pologne, des femmes ukrainiennes qui ont fui leur pays à cause de la guerre ont pris l’initiative de nettoyer les parcs samedi 26 mars 2022 afin de remercier les habitants pour leur accueil.
Les deux plus grands parcs de Suwalki, une ville de 70 000 habitants située dans le nord‑est de la Pologne, ont été nettoyés par une quarantaine de réfugiées ukrainiennes aidées par leurs enfants, rapporte le média polonais Natemat.
Suwalki a mis en place des logements pour accueillir les réfugiés en provenance de l’Ukraine, ceux‑ci sont actuellement occupés par environ 300 réfugiées et leurs enfants.
L’initiative a été organisée à 100 % par des femmes qui ont trouvé refuge dans cette ville. L’une d’elles a contacté la municipalité afin de proposer leur idée afin de rembourser la dette qu’elles ont envers la ville : organiser une corvée de nettoyage des parcs.
Une tradition printanière en Ukraine
Cette action sociale est en réalité une tradition printanière en Ukraine, appelée « sobotnik » (la « fête du samedi »), qui consiste à se réunir pour réaliser une corvée de nettoyage des parcs ou des places publiques.
L’idée a été bien acceptée. Ça tombait bien puisque les employés municipaux n’avaient pas encore nettoyé les parcs de Suwalki après l’hiver. Samedi 26 mars, une quarantaine de femmes s’est donc vu remettre le matériel nécessaire à cette action bienveillantes et se sont réparties dans les deux plus grands parcs de la ville, accompagnées de leurs enfants qui ont bien participé à la corvée.
Sur les photos publiées sur Facebook par le bureau municipal de Suwalki, on peut voir les femmes et les enfants ukrainiens effectuer consciencieusement et fièrement leur tâche par une belle journée ensoleillée d’un printemps encore un peu froid.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.