Depuis une semaine, les pompiers peuvent effectuer des gestes qui étaient jusqu’à présent réservés aux personnels soignants. Douze gestes techniques qui seront précieux pour sauver des vies.
Grâce à un nouveau décret, depuis quelques jours, les pompiers peuvent désormais délivrer des anti-douleurs ou effectuer des actes qui étaient jusqu’à présent réservés exclusivement au personnel soignant. Au total, les pompiers sont autorisés à réaliser 12 gestes techniques relatif aux actes de soins d’urgence, dont l’électrocardiogramme ou administrer une dose d’adrénaline, a rapporté Europe1.
Un véritable soulagement pour les pompiers et les secours, et du temps de gagné pour sauver des vies. « Ces gestes-là permettent un diagnostic plus rapide, ce diagnostic va permettre d’orienter beaucoup plus rapidement les patients dans la filière de soin. Plus tôt on prescrit ces médicaments, plus tôt la personne aura des chances d’être sauvée », a indiqué Norbert Berginiat, médecin-chef des sapeurs-pompiers dans la Manche.
« Lorsqu’on faisait des transports sur les fractures, les personnes étaient dans nos ambulances et avaient des transferts d’une heure, quelque fois dans l’arrière-pays pour aller à l’hôpital. Et là avec ces nouveaux gestes ils pourront avoir un traitement de la douleur et être transportés de manière sereine. C’est déjà une très bonne avancée ! » a de son côté déclaré Éric Flores, vice-président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France
Désormais, pour réaliser la totalité de ces gestes, chaque pompier sera formé par des médecins, des infirmiers et des pharmaciens des différents SDIS des départements. Ainsi, médecins et infirmiers pourront se concentrer sur les missions les plus délicates. « Tout le monde sort gagnant », a indiqué au JDD Christian Poirel, médecin chef dans les Bouches-du-Rhône.
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