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Le portrait-robot d’un agresseur de poneys diffusé par la gendarmerie de l’Yonne

août 28, 2020 10:54, Last Updated: août 28, 2020 10:55
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Deux poneys et un cheval ont été attaqués dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 août à Villefranche-Saint-Phal dans l’Yonne. Contrairement à toutes les autres agressions d’équidés qui ont eu lieu au cours des derniers mois, un témoin a pu permettre à la gendarmerie de l’Yonne de réaliser le portrait-robot de l’un des deux hommes recherchés.

Le président du refuge du Ranch de l’Espoir, Nicolas Demajean, a réussi à mettre en fuite les deux personnes qui tentaient de s’en prendre à ses équidés. Deux de ses poneys et un cheval ont été blessés à l’aide d’une serpette – des balafres de 20 à 50 cm dues à une lacération à l’arme blanche, indique Le Parisien. Nicolas Demajean lui-même a été blessé au bras et hospitalisé.

Toutefois, cette interaction avec les agresseurs lui a permis d’aider la gendarmerie à réaliser un portrait-robot d’un homme à la mâchoire carrée, aux sourcils épais et aux cheveux courts, portrait que la gendarmerie d’Auxerre a diffusé ce jeudi.

Les services de la cellule renseignement précisent à L’Yonne républicaine qu’ « il est possible que cet individu ne se trouve plus dans l’Yonne », d’où l’importance de diffuser le portrait au niveau national.

« La bagarre a éclaté dans la mini-ferme en bas, et j’ai ma chienne qui a pu poursuivre le deuxième agresseur », raconte à France 3 Nicolas Demajean, qui a dû se battre avec l’un des deux hommes.

« L’un des agresseurs est venu me taper avec une serpette. Je lui ai donné des coups de canne et on s’est battu pendant cinq minutes. Après avoir parlé dans une langue étrangère, lui et son compagnon ont pris la fuite », se souvient le président du refuge, au micro de RTL.

Les équidés sont maintenant « traumatisés » par l’agression. Ils ont quand même eu plus de chance que la vingtaine de chevaux et autres équidés qui ont été assassinés et sauvagement mutilés dans toute la France depuis quelque temps.

Jusque-là, les enquêteurs disposaient de peu d’indices pour retrouver le ou les coupables. En effet, la plupart de ces agressions ont eu lieu la nuit, dans des prés isolés et sans voisins. C’est la première fois qu’il y a un témoin.

Si vous disposez de renseignements utiles à la gendarmerie, veuillez les communiquer à l’adresse suivante : br.auxerre+chevaux89@gendarmerie.interieur.gouv.fr

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