Lorsque les socialistes tentent de conquérir un pays, ils démoralisent d’abord les gens et leur font croire qu’il est impossible de résister ou de se défendre, a analysé l’auteur et cinéaste Trevor Loudon, qui étudie depuis plus de 30 ans les groupes radicaux et terroristes et leur influence cachée sur la vie politique.
Cependant, les personnes qui aiment leur pays, qui respectent la Constitution et les valeurs traditionnelles constituent la majorité de la population aux États-Unis, et représente la plus grande puissance économique et le plus grand nombre de voix, a déclaré Loudon à Epoch Times. Ces personnes peuvent gagner si elles unissent leurs forces pour résister au socialisme de manière pacifique, a-t-il dit.
Lorsque les socialistes mènent une révolution, ils essaient de démoraliser les gens, de les éprouver, de leur faire croire qu’il n’y a pas d’espoir et qu’il est inutile de s’y opposer, a continué M. Loudon.
« Mais c’est essentiellement du bluff », a-t-il ajouté, précisant que la majorité des gens en Amérique aiment leur pays et sa Constitution, ils aiment Dieu et veulent le meilleur pour leurs familles. Ces gens « sont toujours de loin la majorité dans ce pays, ils ont toujours le plus grand pouvoir d’achat économique, ils ont toujours le plus de voix ».
Si cette majorité se rend compte qu’elle a le droit de son côté, alors quand elle se bat sans recourir à la violence, elle peut l’emporter, a expliqué M. Loudon. « La seule façon de perdre, c’est d’abandonner, et c’est ce qu’ils essaient de nous faire faire », a-t-il ajouté.
La route vers le socialisme
L’aile communiste au sein du Parti démocrate est le Congressional Progressive Caucus, qui a été mis en place par le Parti communiste américain et les Socialistes démocrates d’Amérique, a expliqué M. Loudon. Le caucus est composé de 93 membres de la Chambre des représentants et d’un sénateur.
Ses membres contrôlent de nombreuses commissions du Congrès et ont introduit plusieurs politiques et idées socialistes telles que le Green New Deal, le salaire minimum à 15 dollars, l’interdiction de la fracturation, la théorie critique de la race, les changements dans les procédures de vote et le remplacement des juges à la Cour suprême, a déclaré M. Loudon.
Certaines politiques actuellement en cours d’adoption attaquent la liberté de religion et la liberté d’expression, a-t-il ajouté.
Par exemple, la loi sur l’égalité (Equality Act) récemment adoptée par la Chambre interdit aux églises de refuser de fournir des services de mariage aux couples homosexuels, même si cela est en contradiction avec la doctrine religieuse de l’église, a déclaré M. Loudon.
Si quelqu’un exprime sa conviction qu’il n’y a que deux sexes, cela serait également considéré comme une violation de la loi, a dit M. Loudon.
Une autre politique socialiste introduite en février est la journée de « retrait » dans l’armée, ordonné par le secrétaire à la défense Lloyd Austin pour évaluer l’extrémisme et le racisme dans les rangs des forces armées.
Elle est basée sur le marxisme et peut conduire à la purge de l’armée des partisans de Trump, des patriotes, des chrétiens et de ceux qui peuvent défendre la Constitution, afin que l’armée puisse être transformée en une armée de gauche et utilisée pour contrôler complètement le pays, a dit M. Loudon.
Toujours en février, le président américain Joe Biden a demandé au Congrès de promulguer des lois plus sévères sur les armes à feu qui interdiraient les armes d’assaut et supprimeraient la protection dont jouissent les fabricants d’armes.
Rendre les fabricants d’armes responsables de la violence armée « mettrait fin à la fabrication d’armes aux États-Unis, ce qui mettrait effectivement fin au Deuxième Amendement », a déclaré M. Loudon.
L’objectif du Second Amendement n’est pas seulement d’offrir une protection aux familles et aux communautés contre les criminels, mais aussi de garder le gouvernement sous pression.
Une autre politique socialiste est le projet des démocrates « d’arriver à placer plus de 50 % de la superficie des terres américaines sous la propriété du gouvernement dans les 25 prochaines années », a déclaré M. Loudon. Ce processus sera contrôlé par le ministère de l’Intérieur, a-t-il ajouté.
La candidate de M. Biden au poste de ministre de l’Intérieur est l’élue Deb Haaland (Parti démocrate, Nouveau-Mexique) qui est également vice-présidente du Congressional Progressive Caucus.
La pétition en faveur de la nomination de Mme Haaland a été menée par Judith LeBlanc, membre et ancienne vice-présidente du Parti communiste des États-Unis (CPUSA), ainsi que par le directeur de l’Alliance des organisateurs indigènes, a déclaré M. Loudon.
Si Haaland est nommée, un protégé du Parti communiste supervisera une saisie massive de terres dans tout le pays, a dit M. Loudon.
M. Loudon a critiqué les décrets de Biden, disant qu’ils vont mettre en œuvre « chaque élément du programme communiste ».
Parmi eux, on trouve des soins de santé entièrement socialisés et l’octroi du statut d’État à Porto Rico et à Washington, D.C., ce qui augmentera le nombre de sénateurs, permettant aux démocrates de garder plus facilement le contrôle du Sénat, a dit M. Loudon.
Peu après son entrée en fonction, Biden a annulé plusieurs mesures de sécurité aux frontières, que l’administration Trump avait mises en œuvre, notamment en suspendant temporairement les expulsions d’étrangers en situation irrégulière, en annulant l’interdiction de voyager à partir de pays exposés au terrorisme décrétée par le président Donald Trump, en arrêtant la construction de murs à la frontière et en présentant au Congrès un vaste programme d’immigration qui prévoit l’amnistie de millions d’immigrants clandestins.
« Si Lénine était à la Maison-Blanche aujourd’hui, il ferait exactement ce que Biden et Harris font. Il n’y aurait pas de différence significative. C’est clairement du léninisme », a fustigé M. Loudon.
Coopération inter-États et mouvement de la base
Loudon a déclaré que l’agenda communiste des démocrates devait être bloqué pour les deux prochaines années « afin qu’il y ait une élection sensée en 2022 ». Pour y parvenir, M. Loudon a conseillé aux États libres comme la Floride et le Texas de former une alliance qui pourrait être rejointe par 15 à 20 autres États et s’étendre des Florida Keys à la frontière canadienne.
Le but de cette alliance ne serait pas de faire sécession, mais d’exercer les droits du 10e Amendement en disant au gouvernement fédéral que les États ne feront rien d’anticonstitutionnel et qu’ils s’opposeront aux ordres anticonstitutionnels qu’il aura émis, a déclaré M. Loudon.
Le 10e Amendement définit la relation entre le gouvernement fédéral et les États : « Les pouvoirs qui ne sont pas délégués aux États-Unis par la Constitution, ni interdits par celle-ci aux États, sont réservés aux États respectivement, ou au peuple. »
À un niveau inférieur, un mouvement de la base doit être lancé pour former un réseau national auquel se joindront le mouvement du Tea Party, le mouvement de Trump, les républicains de base et les démocrates patriotiques pour « éliminer » les candidats radicaux de gauche des deux partis et promouvoir les candidats MAGA (Make America Great Again), a déclaré M. Loudon.
Environ 80 millions de personnes ont voté pour Donald Trump et son programme « Make America Great Again » et constituent la base du vote majoritaire, a déclaré M. Loudon. La base a juste besoin d’être organisée de la même façon que les démocrates l’ont fait pour élire leurs candidats, a-t-il ajouté.
M. Loudon préconise également de boycotter les entreprises non patriotiques et de soutenir les entreprises patriotiques. « Nous avons la majorité, nous avons le pouvoir d’achat, le pouvoir économique, nous devons juste nous organiser et l’utiliser pour résister à cette prise de pouvoir marxiste », a déclaré M. Loudon.
Les gens doivent réaliser que personne ne les aidera s’ils ne s’aident pas eux-mêmes, ils doivent donc travailler à la restauration du pays, a déclaré M. Loudon. « Quand nous aurons gagné, ce sera une victoire très douce et une victoire très durable parce que nous l’aurons fait nous-mêmes et que personne d’autre ne l’aura fait à notre place », a conclu M. Loudon.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.