Pour avoir laissé des chats mourir de faim, la présidente d’une association est condamnée à la prison ferme

5 avril 2019 10:53 Mis à jour: 5 avril 2019 10:53

Pour avoir laissé mourir de faim et de soif une vingtaine de félins, la présidente d’une association de protection des chats est condamnée à 16 mois de prison, dont dix ferme.

À Biot dans les Alpes-Maritimes, selon Nice-Matin, Joëlle Moulard, 59 ans, présidente de l’association Paradise Cat’s, recueillait dans sa villa des chats abandonnés. Elle aurait recueilli jusqu’à 200 félins.

En 2018, Mme Moulard a été expulsée de sa villa. Les animaux ont été laissés à l’abandon, certains dans des cages, d’autres en liberté.

Suite à son départ, les gendarmes qui se sont rendus dans la villa, ont découvert une scène « d’horreur ». Une vingtaine de cadavres de chats ont été retrouvés au milieu de leurs excréments. D’autre part, une soixantaine d’autres félins dénutris et porteurs de maladies ont été également récupérés dans son appartement à Antibes.

Certains chats étaient décédés, d’autres déjà en état de décomposition et gisaient au milieu de leurs excréments.

L’ association Au service des animaux 06 avait pris l’affaire en main.

À la barre et en présence de nombreux défenseurs de la cause animale qui s’étaient constituées parties civiles, Mme Moulard a essayé d’expliquer qu’elle s’était laissée déborder par une épidémie parmi les chats.

Le tribunal de Grasse (Alpes-Maritimes) a suivi les réquisitions du parquet. La présidente a été condamnée à 16 mois de prison dont dix ferme, à l’interdiction définitive de détenir un animal ainsi que d’exercer un métier en rapport avec les animaux pendant 5 ans.

Les animaux récupérés en vie ont été confiés à plusieurs associations, que Joëlle Moulard a également été condamnée à dédommager.

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