Sur le plateau de C-News, l’enseignante et essayiste est revenue sur les violences qui ont émaillé l’acte VIII des « gilets jaunes », dénonçant une tentative d’instrumentalisation des forces de l’ordre par le gouvernement.
Invitée dans l’émission Les Voix de l’info diffusée le 8 janvier sur C-News, Barbara Lefebvre a donné son sentiment sur les violences ayant eu lieu pendant l’acte VIII des « gilets jaunes ».
L’enseignante est d’abord revenue sur le cas de Christophe Dettinger, l’ancien champion de France de boxe filmé en train de frapper plusieurs policiers à Paris samedi dernier.
« Il y a une règle dans la République, nous sommes un État de droit, c’est l’individualisation des peines », a-t-elle expliqué.
« Ce monsieur devrait être jugé au regard de son passé, de sa personnalité. Ce monsieur n’a apparemment aucune condamnation, ce n’est pas un citoyen qui s’était fait remarquer, ce n’est pas un multirécidiviste. »
Et Mme Lefebvre de s’interroger sur « la demande de l’État de faire une justice exemplaire » à propos de M. Dettinger.
L’auteur de l’ouvrage Génération « j’ai le droit », a également pointé du doigt ce qu’elle estime être une tentative d’instrumentalisation de la police de la part du gouvernement.
« Le gouvernement sait que la police est plus proche des #GiletsJaunes que de lui.
En attisant la colère il se sert de la police comme d’un pare-choc pour éviter d’avoir un contact direct avec le peuple. » – Barbara Lefebvre pic.twitter.com/7fNW2FbI0F— Tancrède ن (@Tancrede_Crptrs) 9 janvier 2019
« Je rappelle qu’il y a 4 ans [au moment des attentats islamistes contre Charlie Hebdo et les clients d’une supérette casher, ndlr] nous étions à remercier les policiers et à les applaudir parce que ce sont véritablement des héros et parce qu’ils vivent une vie absolument impossible et à ce titre, ils sont en grande partie ‘gilets jaunes’.»
« Je pense que le gouvernement sait que sa police est plus proche des ‘gilets jaunes’ que de lui. Or aujourd’hui, le gouvernement, par sa façon d’attiser la colère, est en train de se servir de la police comme d’un pare-choc pour éviter d’avoir ce contact direct avec le peuple », conclut Barbara Lefebvre.
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