Invité sur BFMTV ce dimanche, Bernard Tapie est revenu sur la crise des Gilets jaunes et en a profité pour donner son sentiment sur le chef de l’État.
Présent sur le plateau de l’émission Et en même temps diffusée le 3 mars, Bernard Tapie a répondu aux questions de Bruno Jeudy, Apolline de Malherbe et Charlotte d’Ornellas. L’ancien président de l’Olympique de Marseille a profité de l’occasion pour dire tout le bien qu’il pensait d’Emmanuel Macron.
« Je pense sincèrement qu’il peut devenir l’un des plus grands présidents de la République que l’on ait eu s’il passe ce cap en ayant trouvé la manière de renverser la table, de la recréer en fonction des conditions d’existence économiques, sociales, culturelles, à tous points de vue, y compris ceux de la solidarité et de la participation », a-t-il affirmé.
Mais l’homme d’affaires pose une condition : le chef de l’État devra gagner la bataille des « relais d’opinion ».
« Vous avez une catégorie de gens qui comptent beaucoup, mais très peu pour les politiques modernes : ça s’appelait les visiteurs du soir », a expliqué M. Tapie.
« Pour les politiques actuels, depuis Sarkozy, ce qui compte ce sont les journalistes – parce qu’ils font l’opinion – les experts, car ils passent dans les chaînes de télé, ils font des rapports, ils écrivent des livres, etc. Mais il y a des gens qui comptent énormément, ce sont les relais d’opinion. »
Et l’actionnaire majoritaire du Groupe La Provence de donner sa définition des fameux relais d’opinion.
« Ce sont ceux qui n’étaient pas impliqués, qui n’avaient pas une opinion politique marquée, et qui sont capables, sans y avoir un intérêt quelconque, de faire des plateaux de télévision pour dire : ‘Il faut faire ça’. Et là, je crois que si Macron fait ce qu’il faut – et il faudra un programme et de la patience – il aura besoin de tous les relais d’opinion. 20, 30, 50, 150, 200, peu importe. Tous les relais d’opinion. Le coiffeur, c’est un relais d’opinion. »
Des propos assez flous qui montrent néanmoins tout le crédit dont le chef de l’État bénéficie auprès de Bernard Tapie.
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