Alors qu’une grande manifestation nationale contre l’antisémitisme doit avoir lieu le 19 février dans tout le pays à l’initiative du Parti socialiste, Éric Zemmour a donné son sentiment sur ces rassemblements.
Invité de la matinale de la chaîne LCI ce mardi, l’auteur de l’ouvrage Destin français, est revenu sur les manifestations contre l’antisémitisme organisées un peu partout en France le mardi 19 février à l’appel du Parti socialiste (PS).
« C’est toujours nécessaire de manifester et de s’indigner, mais je trouve que cette manifestation – en tout cas au vu des organisateurs – est une mascarade », a expliqué M. Zemmour sur LCI.
Et l’essayiste de développer sa pensée face à un Christophe Jakubyszyn visiblement décontenancé :
« Ceux qui l’organisent sont des pompiers pyromanes : ce sont eux qui ont fait le terreau de cet antisémitisme depuis des décennies. De deux manières très simples : la première, en refusant d’endiguer une immigration de masse qui est aujourd’hui le terreau de cet antisémitisme, et la deuxième, en nous expliquant que l’islam est une religion de paix et d’amour alors que l’on sait bien que cet antisémitisme-là est le produit d’une culture islamique qui vient de très loin. »
Zemmour sur le rassemblement contre l’antisémitisme :
« Ceux qui l’organisent sont responsables de deux manières : ne pas endiguer l’immigration de masse qui en est le terreau, et nous avoir expliqué que l’islam est une religion de paix et d’amour »
#LaMatinaleLCI @chrisjaku pic.twitter.com/jxsl2jYSu3
— La Matinale LCI (@LaMatinaleLCI) 19 février 2019
Pour Éric Zemmour, la présence du chef de l’exécutif et de nombreux ministres au sein du cortège parisien participe de la même démarche qui veut que les hommes politiques dénoncent la recrudescence de l’antisémitisme tout en fermant les yeux sur la montée en puissance de l’islamisme en France :
« Quand le Premier ministre vient manifester, je préférerais qu’il fasse tout pour arrêter une immigration qui est à 400 000 entrées légales par an. Nous avons 260 000 entrées légales par an, nous avons 100 000 droits d’asile qui ne repartent jamais, même s’ils sont déboutés, et nous avons 50 000 jeunes migrants [généralement désignés sous le nom de ‘mineurs isolés’, ndlr] qui viennent d’on ne sait où – en particulier du Maroc – et qui ne sont jamais renvoyés non plus », explique le polémiste.
Des propos qui font écho à une des citations préférées de l’éditorialiste, attribuée à Bossuet :
« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. »
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