Pour l’avocat du Pr Raoult, « on ne sait pas si le confinement sauve, mais on sait qu’il tue »
Spécialiste du droit de la santé publique, Maître Fabrice Di Vizio est revenu sur la crise sanitaire pour Esprits de Liberté. Avocat de plusieurs collectifs, dont le collectif C19 qui rassemble 600 médecins libéraux et l’association Victimes Coronavirus France, Me Di Vizio défend également le Professeur Didier Raoult.
Si de nombreux médecins ont affronté l’épidémie avec sang-froid et dévouement sur le terrain, ne ménageant pas leurs efforts pour soigner les malades, Me Di Vizio estime néanmoins qu’« une partie du corps médical a cédé à la panique » et que la crise sanitaire a mis en lumière « une faillite de la parole scientifique » qui risque d’ébranler durablement la confiance accordée aux professionnels de santé.
« Cette crise a été commentée abondamment sur les plateaux télé, mais est-ce qu’elle a été gérée par ceux qui devaient la gérer ? Est-ce que les patients ont été soignés ? »
« Il aurait fallu que les médecins ferment leur gueule et arrêtent de se balader sur les plateaux télé ! »
« On a vu des choses que l’on n’aurait jamais dû voir. »
« Il y a une dictature de la peur. »
« Le médecin n’est pas là pour paniquer, il est là pour rassurer. »
Pour Me Di Vizio, la crise sanitaire a également révélé d’autres crises. « Il y a plein de crises dans la crise : crise politique, crise de la décision publique, crise du gouvernement, crise de la parole scientifique, crise ordinale, crise judiciaire. »
Il évoque notamment « un problème avec la chaîne de commandement », l’absence de leadership et le manque de constance au sommet de l’État, et pointe un système « hyper administrativisé » où l’administration ne se contente pas d’exécuter les décisions prises par le pouvoir politique, mais va au-delà de ses prérogatives.
« Emmanuel Macron est un type pragmatique. Le problème c’est qu’il est entouré d’une bande de bras cassés. »
« Le gouvernement ressemble à une bande de gamins qui s’agitent et qui jouent au docteur. »
« Il faut savoir qui commande. Qui prend les décisions ? Personne ! »
« Je ne crois pas à une question de complot, je crois surtout à une incompétence généralisée. »
« Ce ne sont pas ceux qui sont à l’origine du problème et que l’on entend à longueur de journée qui vont le régler. »
« Des députés, en pleine pandémie, augmentent leur rémunération. On a même plus cette notion de l’exemplarité. On arrive dans un système où l’on ne se sent pas redevable, où l’on ne se sent pas solidaire, où l’on ne se sent pas concerné par ce que vivent les électeurs. Il n’y a qu’une seule chose à faire : virer ces mecs. Des mecs qui ont l’outrecuidance d’augmenter leur rémunération pendant que des Français meurent de faim, c’est incroyable, ce n’est pas possible, on ne peut pas accepter ça ! »
Si la menace d’un troisième confinement continue de planer en France, Me Di Vizio s’interroge également sur la balance bénéfices/risques d’un tel dispositif. Évoquant une mesure « médiévale » dont l’efficacité reste controversée, il fustige la légèreté avec laquelle certains médecins se plaisent à l’évoquer dans les médias, insistant pour sa part sur les conséquences sociales et économiques dramatiques que le confinement induit.
« Je suis abasourdi par la facilité avec laquelle on appelle au confinement. »
« On ne sait pas si le confinement sauve, mais on sait qu’il tue. »
« Les médecins qui appellent au confinement, c’est du buzz. Quelle honte ! Mais quelle honte ! »
« Quand j’entends des médecins en appeler à un confinement dur comme en mars, je leur dis : ‘Ta gueule, fermez vos gueules !’ »
« Comment on se contamine puisque les restaurants sont fermés, les bars sont fermés, les commerces sont fermés, tout est putain de fermé dans ce pays ! On ne fait plus de sport, on ne fait plus rien ! Comment on se contamine ? C’est une question qui n’intéresse personne ! »
« Vous vous rendez compte qu’il y a des gens qui n’ont plus aucun moyen de subsistance ? Rien, que dalle ! »
Alors que des émeutes ont éclaté aux Pays-Bas à la fin du mois de janvier après l’imposition d’un couvre-feu, Me Di Vizio considère que d’autres mouvements de révolte populaire sont susceptibles de se produire en réaction à des mesures sociales qui viendraient notamment restreindre l’activité économique et plonger davantage de personnes dans la précarité.
« Bien sûr qu’il y a des émeutes, et il va y en avoir de plus en plus. Ce sont les émeutes de la faim. Nous ne sommes pas tous des bourgeois qui peuvent vivre de leur capital ! »
« L’épidémie va finir, c’est une question de temps. Mais les traumatismes de l’épidémie vont rester. Les gens qui ont perdu leur restaurant, les gens qui ont tout perdu, tout ! leur dignité, tout ! tout ! C’est sur des générations qu’on va le traîner. »
« Il faut qu’on sorte de cette absurdité ! »
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