La crise des migrants est « ridicule » aux Etats-Unis, mais elle est aussi « brutale » et « horrible » ailleurs dans le monde et témoigne de notre « manque d’humanité », a déclaré lundi l’actrice américaine Sharon Stone, de passage à Paris pour y présenter un documentaire sur l’Holocauste. « Je ne pense pas que les enfants devraient être séparés de leurs parents à la frontière américano-mexicaine, mais je ne pense pas non plus qu’ils devraient mourir sur des bateaux ou sur des rivages ailleurs dans le monde », a déclaré Sharon Stone.
« Nous savons qu’il se passe des choses ridicules à notre frontière, mais il se passe des choses brutales, horribles, meurtrières sur tous les rivages du monde », a-t-elle encore dit. « Ce n’est pas un problème américain. C’est un problème dans tous les pays du monde. Des enfants meurent dans des bateaux et sur vos rivages. C’est un problème de manque d’humanité, quel que soit l’endroit où l’on se trouve », a insisté l’actrice de 60 ans auprès de quelques journalistes en clôture du Paris Art and Movie Awards, un festival de cinéma parisien.
Elle y présentait le court métrage documentaire « An undeniable voice » de Price Arana, qu’elle a produit, sur l’histoire de Sam Harris, l’un des plus jeunes survivants de l’Holocauste. « Quand nous avons commencé cette aventure il y a trois ans, nous savions que cette histoire avait besoin d’être racontée, mais nous ne savions pas à quel point cela serait pertinent », avec « la crise incroyable que nous vivons aujourd’hui », a expliqué la star de « Basic Instinct ».
« Les génocides, l’immigration, la façon dont le terrorisme nous fait perdre notre humanité, et nous fait tourner le dos aux autres, c’est un problème global auquel nous devons faire face », a-t-elle poursuivi. Pour Sharon Stone, « cela nous demande de rester encore plus en contact avec notre humanité », même si l’« on doit changer pour être meilleurs » et que « cela fait peur », car « cela veut dire que l’on doit abandonner ce que l’on était ».
L’actrice a raconté avoir elle même « complètement » changé quand elle a adopté et élevé seule ses trois enfants. « J’étais l’une des femmes les plus célèbres du monde. La princesse Diana et moi, nous étions si célèbres. Et puis je ne l’ai plus été. Mais j’ai une meilleure vie maintenant », a-t-elle dit.
DC avec AFP
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.