Pour Sibeth Ndiaye, « être Français, ce n’est pas une question juridique, ce n’est pas une question de droit, c’est bien plus que ça »

27 avril 2019 14:58 Mis à jour: 27 avril 2019 14:58

Invitée du grand entretien sur France Inter vendredi dernier, Sibeth Ndiaye a répondu aux questions d’Ali Baddou, revenant notamment sur l’intervention du président de la République ayant eu lieu la veille.

Au lendemain de la première conférence de presse organisée à l’Élysée par Emmanuel Macron, la porte-parole du gouvernement était sur France Inter afin de défendre l’intervention du président.

Interrogée sur la signification de l’expression « l’art d’être Français » employée à plusieurs reprises par Emmanuel Macron, Sibeth Ndiaye a livré son sentiment sur le sens plus profond qu’elle accordait à cet élément de langage.

« C’est important de se poser la question de ce qui fait que l’on a envie d’être Français, de la communauté de valeurs que l’on partage. Je crois qu’à travers l’expression que le président de la République a employé – ‘l’art d’être Français’ –, il y a ce qui fonde notre volonté d’être de ce pays, de lui appartenir et de l’aimer. »

« Être Français, ce n’est pas une question juridique »

Née au Sénégal en 1979, Sibeth Ndiaye a elle même été naturalisée en 2016. Un événement qui va bien au-delà de la simple « question de droit » selon elle.

« Être Français, ce n’est pas une question juridique, ce n’est pas une question de droit, c’est bien plus que ça. Le jour où j’ai été naturalisée, je n’ai pas fait venir ma famille car je considérais que c’était une sorte de formalité. Et le jour où je me suis vraiment sentie française, c’est le jour où j’ai vu autour de moi cette vieille dame algérienne qui avait 81 ans et qui accédait à la nationalité française, ce réfugié congolais qui avait été poursuivi dans son pays. Et là, je me suis dit que je partageais une communauté de destins avec eux. Ensemble, nous avons quelque chose à faire. Nous n’avons pas les mêmes accents – il y en a qui bafouillent pour chanter la Marseillaise –, mais si nous sommes là, c’est parce que nous avons envie d’y être, ensemble », conclut la secrétaire d’État.

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