NANTES – Geneviève Seroux est professeur de danse classique à Cesson-Sévigné, une charmante petite ville considérée comme la « banlieue chic » de Rennes.
Passionnée de danse classique qu’elle considère comme un aspect culturel important, elle enseigne les techniques de base aux enfants dès leur plus jeune âge.
Mais samedi après-midi, à la Cité des Congrès de Nantes, Mme Seroux ne s’attendait pas du tout à découvrir une nouvelle technique de danse.
« J’ai beaucoup aimé ce spectacle ! J’ai trouvé ça très, très beau ! extraordinaire dans les couleurs ! la musique est très intéressante, elle se rapproche beaucoup de nos sonorités à nous, mais il y a en même temps un côté chinois qui est aussi très intéressant ! J’ai beaucoup aimé les ensembles, je m’attendais peut-être à voir de la danse classique par rapport à ma danse classique à moi, avec des pointes par exemple, et pas du tout !»
La professionnelle de la danse classique analyse la danse classique chinoise comme un système « très précis, très pointilleux, il y a des difficultés techniques très importantes… C‘est assez codifié, comme la danse classique française, ce que je ne pensais pas. »
« Ce que j’ai aimé, ce sont les ensembles, la précision, les amplitudes de mouvement, la beauté aussi, la poésie des gestes, la poésie qui est apportée par les costumes, les manches ! C’est vraiment très beau ! », renchérit Mme Seroux.
Parallèlement aux danses et aux costumes, Mme Seroux a aussi été sensible au fond de scène numérique « qui permet d’avoir de la profondeur pour les spectateurs ». Sur le site de Shen Yun il est expliqué que « la projection interagit ingénieusement avec les actions des interprètes sur scène, conférant aux histoires racontées une richesse d’expression captivante. Cette invention est si originale qu’elle est aujourd’hui brevetée ».
Si Mme Seroux a été surprise de découvrir la technique de la danse classique chinoise, elle a aussi été impressionnée par l’omniprésence de la spiritualité dans la culture traditionnelle.
« Je ne pensais pas que c’était si développé que ça, pas du tout ! C’est un côté que j’ai découvert. Je pensais vraiment qu’il y a la culture de Bouddha, ça, on le sait, mais que ce soit si empreint du côté céleste, je ne pensais pas, donc c’est vraiment une découverte ! »
En effet, Shen Yun signifie « la beauté des êtres divins qui dansent » et fait référence à « la croyance selon laquelle le divin, à travers différentes dynasties, a transmis une culture riche et abondante au peuple chinois. C’est pour cela que l’on considère que la culture chinoise est « inspirée par le divin » ».
Mme Seroux conclut en disant qu’elle va recommander le spectacle à ses élèves « parce qu’il y a des ensembles, il y a un côté magique ». « En plus, j’invite beaucoup mes élèves à aller voir toute forme d’art. La danse classique, la mienne, elle est empreinte de la France d’abord, après de la Russie, puis de l’Italie. Et là, la danse classique chinoise, c’est encore une autre facette. Il y a aussi la danse classique espagnole bien sûr, mais je pense que c’est intéressant que les enfants découvrent ça ». « C’est ludique ! »
Epoch Times considère Shen Yun Performing Arts comme l’événement culturel le plus important de notre époque et couvre les réactions du public depuis la création de la compagnie en 2006. En tournée en France jusqu’au 10 mai à Montpellier, Aix-en-Provence, Roubaix, Nice et Paris.