Tout le monde veut sauver la planète. Pourtant, au milieu de la précipitation, une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences (Procédures de l’Académie Nationale des Sciences) suggère que la science fondamentale est ignorée quant aux modèles climatiques qui traitent de la pollution par le carbone suie. Même si vous pensez que ce n’est pas grave, les répercussions peuvent être énormes.
Depuis des années, les climatologues affirment que l’avenir de la planète est certain : la Terre va se réchauffer de manière significative. En outre, ils affirment constamment qu’il y a « consensus au sein de la communauté scientifique » au sujet du réchauffement climatique parce que leurs énormes super-ordinateurs exécutent des modèles climatiques sophistiqués qui donnent des visions « fiables » de l’avenir.
En substance, ils disent : « Nous sommes des scientifiques, faites-nous confiance, nous nous appuyons sur des milliers d’études et un énorme ordinateur. »
Pourtant, le réchauffement climatique est devenu un mouvement social pseudo-scientifique soutenu par d’énormes financements publics. Il y a donc un danger implicite qu’il soit redevable à la pensée de groupe et aux préjugés des financements publics.
L’étude révèle qu’une erreur très fondamentale dans les hypothèses sous-jacentes des modèles climatiques pourrait avoir un impact très important sur leurs prévisions futures, les rendant beaucoup moins précises que prévu. En d’autres termes, la grande majorité des modèles climatiques surestiment l’ampleur probable du réchauffement futur.
Selon un article publié dans la revue scientifique Nature Climate Change, intitulé « Modèles mal maîtrisés » :
Le noir de carbone, ou carbone suie, – formé par la combustion incomplète de combustibles fossiles, de biocarburants et de biomasse – provoque un réchauffement en absorbant la lumière du soleil et en renforçant le forçage radiatif directement lié au climat. En vieillissant, le carbone de suie est recouvert d’un matériau dû à la condensation des gaz et aux collisions avec d’autres particules. Ces processus entraînent des variations dans la composition des particules contenant du carbone de suie et dans la disposition de leurs composants internes – un mélange de carbone de suie et d’autres matériaux – bien que les modèles climatiques mondiaux ne tiennent pas pleinement compte de ces hétérogénéités. Au lieu de cela, les particules contenant du carbone de suie sont généralement modélisées comme des sphères à revêtement uniforme avec une composition gazeuse identique, et ces simplifications conduisent à une surestimation de l’absorption.
En bref, dans leur zèle à modéliser et à « prouver » le réchauffement climatique, les chercheurs en climatologie ont supposé que toutes les particules de noir de carbone éjectées dans l’atmosphère ont de fortes propriétés de réchauffement qui ne diminuent pas avec le temps. En réalité, ce n’est pas le cas et c’est une énorme simplification de la réalité de la nature. Cette simplification excessive fait que les modèles climatiques prédisent un réchauffement futur plus important que celui qui se produirait s’ils tenaient compte des variations de la taille, de la composition et du vieillissement du carbone suie.
Les défauts des modèles climatiques existants reviennent à dire que chaque grain de sable sur la plage a exactement la même taille, la même forme et la même composition que les autres, ou que les flocons de neige ne sont pas tous uniques, qu’ils sont tous exactement identiques. Comme le sait même un écolier, la nature ne fonctionne pas comme ça. Une fois de plus, la « science du climat » ne respecte pas les principes de la science fondamentale.
Cette dernière révélation s’ajoute à la série de critiques qui ont été formulées à l’encontre de la modélisation du climat au cours des 30 dernières années, lorsque de nombreux modèles ont été créés. Depuis lors, la science du climat n’a pas réussi à s’entendre sur la valeur de la sensibilité du climat, qui indique aux modèles la quantité de réchauffement à prévoir pour un doublement du dioxyde de carbone dans l’atmosphère terrestre.
En outre, les modèles climatiques sont plus chauds que les mesures de température réelles. De plus, un climatologue a fait volte-face et a déclaré qu’il en avait assez des modèles climatiques inexacts et a déclaré au monde que le modèle climatique le plus cité était basé sur un scénario qui ne peut pas se produire. En conséquence, les modèles climatiques du « pire scénario » devraient être retirés des considérations scientifiques.
Tout cela signifie qu’il existe une énorme incertitude quant au réchauffement futur prévu par les modèles climatiques. Pourtant, malgré ces lacunes évidentes, les modèles et leurs prévisions erronées continuent d’être utilisés pour élaborer des politiques sociales et publiques, souvent à grands frais et au prix de grandes difficultés.
Peu importe la taille du super-ordinateur que vous avez, car si les hypothèses programmées dans les modèles climatiques sont fausses, elles souffriront de cette vieille maxime des programmeurs informatiques : « Garbage in, garbage out » (ce qui peut se traduire en français par l’idée que si on analyse des données qui sont erronées à la base, les résultats ne pourront pas être justes).
Anthony Watts (Awatts@heartland.org) est un ancien météorologue de la télévision et chercheur à l’Institut Heartland. Il dirige le site web sur le climat le plus consulté au monde, WattsUpWithThat.com.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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