Les poussettes Yoyo, compactes et faciles à plier, sont de plus en plus la proie de gangs de voleurs, au grand dam des parents qui en sont victimes, et qui sont désormais invités à les garder sous surveillance et à les cadenasser.
Idéales pour entrer dans un bus ou descendre les marches d’une station de métro, compactes, pliables et transportables sur l’épaule, tous les avantages des poussettes Yoyo leur valent aujourd’hui d’être très prisées par les malfaiteurs qui ont trouvé là un filon très lucratif. En effet, à Paris par exemple, les Yoyo sont les poussettes les plus volées, a rapporté Le Parisien. « Tous nos amis se sont fait voler leur poussette », a déploré une maman.
« Chaque semaine, 3 ou 4 personnes reviennent en boutique pour que je leur édite leur facture pour déposer plainte », a partagé de son côté Sophie, qui gère un magasin spécialisé de poussettes Yoyo dans le centre de Paris. Dès qu’elle a des clients, elle les met désormais en garde.
« Je les préviens pour qu’ils attachent leur poussette avec un antivol souple, pas un U, ça les abîme. Les attacher pliées, cela évite que les textiles ne soient aussi volés. Les accessoires disparaissent aussi. Ici, nos poussettes ont toutes un numéro gravé. On conseille aussi aux parents de mettre un signe distinctif. Cela permet de les retrouver assez facilement sur les sites de vente entre particuliers », a expliqué Sophie.
Et en effet, sur les sites de vente en ligne, ces poussettes partent comme des petits pains. Très appréciées par les familles, elles restent généralement que quelques minutes en ligne avant d’être vendues. « Quand j’ai voulu revendre la poussette de ma fille, j’ai posté l’annonce. En cinq minutes à peine, je l’avais déjà vendue », a partagé une maman. « Je l’avais achetée 400 euros et je l’ai revendue 350 », a-t-elle précisé.
En boutique, les poussettes Yoyo peuvent aller de 400 à 700 euros suivant les options. Désormais, en cas d’achat d’occasion, il convient de s’assurer de la provenance de la poussette. Il est ainsi conseillé d’exiger la facture d’achat, prouvant que la poussette n’a pas été volée.
Pour Sophie, à l’heure actuelle, les parents font toujours preuve d’une certaine légèreté quant à cette problématique. « C’est en rapport avec bébé, pour la majorité des gens, on ne touche pas à ça, c’est sacré », a-t-elle conclu.
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