Le président russe Vladimir Poutine a déclaré mercredi « ne pas avoir douté » du soutien des Russes pendant la rébellion armée de Wagner la semaine dernière, qui a provoqué la pire crise dans le pays depuis son arrivée au pouvoir il y a plus de 20 ans.
« Je n’ai pas douté de la réaction (des gens) au Daguestan et dans tout le pays », a-t-il affirmé lors d’un entretien avec le chef de cette république du sud de la Russie, selon un extrait diffusé par la télévision d’État russe.
Quelques instants plus tôt, Sergueï Melikov, le chef de la république du Daguestan, avait assuré au dirigeant russe qu’ « il n’y a pas une seule personne au Daguestan qui n’aurait pas soutenu les décisions des dirigeants de la Fédération de Russie, qui ont été adoptées le 24 juin », jour du soulèvement.
La rébellion armée de Wagner, menée en fin de semaine dernière par son chef Evguéni Prigojine, a fortement ébranlé le pouvoir russe, en plein conflit en Ukraine où l’armée russe fait face à une contre-offensive des troupes de Kiev.
Un soulèvement pour sauver Wagner
Pendant plusieurs heures, les combattants du groupe paramilitaire ont notamment occupé un quartier général de l’armée russe à Rostov (sud-ouest) et d’autres bâtiments militaires, et marcher plusieurs centaines de kilomètres en direction de Moscou, la capitale, un coup de force spectaculaire.
Evguéni Prigojine a assuré depuis que son soulèvement ne visait pas à renverser le pouvoir russe mais à sauver Wagner, néanmoins le coup porté à l’image du président russe est important.
À Rostov, un journaliste de l’AFP a vu des habitants de la ville applaudir et scander « Wagner, Wagner ! » au départ des combattants du groupe samedi soir, après la décision de leur chef de faire demi-tour.
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