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Précarité : tous les jours, 400 étudiants font la queue pour recevoir la distribution alimentaire

novembre 8, 2021 22:25, Last Updated: novembre 8, 2021 22:25
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Le nombre d’étudiants en situation précaire ne cesse de croître, d’où des files d’attente interminables devant les lieux qui distribuent des sacs de nourriture. Les étudiants non-boursiers sont impactés de plein fouet, surtout depuis la disparition des repas à 1 €. Grâce à l’association Linkee, nombre d’étudiants peuvent se nourrir.

De nombreux étudiants d’Ile-de-France bénéficient de l’aide alimentaire de l’association Linkee, créée en 2016. Cette association prépare des colis à partir des invendus de supermarchés ou de commerçants, mais aussi de cantines collectives ou de chaînes de vente à emporter. Ces produits profitent donc aux plus nécessiteux, plutôt que d’être jetés.

Une précarité étudiante « alarmante »

Chaque semaine, l’association qui lutte contre le gaspillage alimentaire organise des distributions de sacs de nourritures et la liste des étudiants qui en bénéficient ne cesse de s’allonger. Chaque étudiant récupère ainsi un sac de 5 à 7 kg de produits alimentaires composé de fruits et de légumes, de pains et de viennoiseries, de boissons, mais aussi de beaucoup de produits de base et même de petits plats.

« Tous les jours, on fait une ou deux distributions pour 300-400 étudiants », souligne au Parisien un bénévole qui effectue la distribution de nourriture dans les locaux de l’association, dans le XXe arrondissement de Paris. Face à cette précarité grandissante, ce bénévole confie au quotidien régional être dépassé « moralement et psychologiquement ». Certains étudiants sont prêts à faire la queue durant plus de deux heures, par tous les temps, afin d’avoir « une bonne place ».

Mais depuis début septembre, la fin des repas à 1 € a ajouté une difficulté supplémentaire à de nombreux étudiants, notamment non-boursiers. C’est notamment le cas d’Anaïs, qui, chaque semaine depuis le mois d’octobre, vient chercher son panier de produits alimentaires auprès de l’association. « Je suis passée en école privée, du coup j’ai perdu le droit à la bourse », souligne-t-elle. Une autre avoue qu’elle ne mange parfois qu’un seul repas par jour, et il lui arrive même de n’en manger aucun, tellement sa situation est difficile. « Je vis avec 500 € par mois et mon loyer est de 200 € », indique-t-elle encore à nos confrères.


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t.me/Epochtimesfrance

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