Des médecins révèlent des détails sur les prélèvements d’organes forcés dans des camps militaires chinois
Un ancien médecin militaire affirme avoir vu plus de 60 000 documents portant de faux noms de donneurs d'organes volontaires
Par Joan Delaney
10 mars 2019 17:19 Mis à jour: 16 septembre 2019 07:53
À peu près au même moment où la première enquête sur les prélèvements forcés d’organes en Chine était publiée en mars 2006, un médecin militaire chinois contactait The Epoch Times et faisait des révélations choquantes sur les rouages de cette pratique.
Le médecin vétéran, qui a souhaité rester anonyme pour des raisons de sécurité, déclarait appartenir au département de la logistique générale du commandement militaire de la ville de Shenyang. Il expliquait alors que les prélèvements d’organes étaient orchestrés par l’armée et prenaient pour cible à la fois des condamnés à mort et des pratiquants de Falun Gong détenus en raison de leurs convictions.
« L’armée agit comme gestionnaire des transplantations d’organes », déclarait-il. « Il existe une énorme source d’organes vivants et de nombreux hôpitaux en lien avec l’armée déclarent leurs greffes à leurs autorités de contrôle. Dans le même temps, ils effectuent également des transplantations d’organes à grande échelle en privé. Le nombre de greffes d’organes souterraines et non officielles en Chine est plusieurs fois supérieur aux chiffres officiels. »
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