Prenons position pour l’enfant à naître

Par Mehrdad Nezam
2 avril 2025 23:44 Mis à jour: 2 avril 2025 23:44

Dans le monde d’aujourd’hui, une tendance inquiétante s’est enracinée : les gouvernements, mus par des idéologies progressistes, ne se contentent pas de normaliser l’avortement, mais le promeuvent activement comme pierre angulaire de leur programme.

Dans les villes et les villages, les cliniques financées par le contribuable se multiplient, offrant l’avortement comme une solution rapide, tandis que des campagnes publicitaires astucieuses le dépeignent comme un droit à célébrer. Pire encore, ceux qui osent s’exprimer – des militants pro-vie, des citoyens ordinaires – font l’objet de poursuites judiciaires et de tactiques d’intimidation, tout cela au nom de la protection de cette prétendue « liberté ». Ce n’est pas un progrès. C’est une guerre contre l’humanité elle-même, qui reflète les innombrables actions déshumanisantes de ceux qui détiennent le pouvoir.

L’avortement, sous toutes ses formes, est fondamentalement mauvais. Des premières interventions chimiques aux procédures de fin de grossesse, il met fin à une vie humaine – une vie qui, une fois commencée, a la même valeur intrinsèque que n’importe lequel d’entre nous. Personne n’a l’autorité requise pour jouer à Dieu, pour décider qui vit et qui meurt en fonction de la convenance ou des circonstances. Pourtant, les gouvernements dirigés par la gauche vont de l’avant, établissant des usines à avortement à chaque coin de rue, dissimulant leurs actions sous le langage du libre choix tout en ignorant la vérité indéniable : chaque avortement détruit une personne unique et irremplaçable.

Les dommages ne s’arrêtent pas à l’enfant à naître. Les mères qui ont recours à l’avortement sont souvent confrontées à des conséquences cachées, rarement reconnues par les brochures en papier glacé ou les conseillers des cliniques. Physiquement, les risques sont réels ; des complications telles que l’infection, l’hémorragie ou la stérilité peuvent hanter les femmes pendant des années. Sur le plan émotionnel, les cicatrices sont plus profondes. Des études et d’innombrables témoignages font état d’une constante de grande tristesse, de culpabilité et de dépression qui peut durer toute la vie.

En réfléchissant à son expérience, une femme a déclaré : « Ils m’ont dit que l’avortement allait tout résoudre, mais il a laissé un trou que rien ne peut combler. » Telle est la réalité que l’industrie de l’avortement dissimule : il ne rend pas les femmes autonomes, il les blesse, corps et âme.

Le 10 mai, les rues de Toronto témoigneront d’un puissant contrepoint. Le rassemblement annuel de la Marche pour la vie réunira des milliers de voix pro-vie, unies contre cette vague de destruction. Il ne s’agit pas seulement d’une manifestation, mais d’une déclaration affirmant que la vie compte, dès la conception, et que l’acharnement du gouvernement à promouvoir l’avortement doit être remis en question. L’année dernière, des Canadiens passionnés, jeunes et vieux, ont brandi des pancartes telles que « L’avortement nuit aux femmes » et « Vie, nous montons la garde pour toi », rappelant ainsi que la lutte pour l’humanité n’est ni silencieuse, ni passive. Cette année promet d’être encore plus retentissante, une lueur d’espoir dans une culture de plus en plus insensible à la perte de ses membres les plus vulnérables.

La croisade pro-avortement, soutenue par les élites progressistes, n’est pas une question de droits, mais de contrôle, de remodelage de la société pour écarter les personnes gênantes et sans défense. Elle s’inscrit dans un schéma plus large : les mêmes forces qui érodent la famille, la foi et la liberté se font aujourd’hui les championnes de l’interruption de la vie elle-même. Mais nous ne sommes pas obligés de l’accepter. Chaque avortement est une tragédie, et non un triomphe, et aucune propagande gouvernementale ou menace juridique ne pourra changer cette réalité morale.

Le 10 mai, à Toronto et ailleurs, défendons l’enfant à naître, les mères et un avenir où l’humanité ne sera pas victime de l’idéologie.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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