Ce mercredi 25 septembre, un assistant familial de 32 ans a reconnu avoir violé une enfant de 4 ans qui était sous sa responsabilité. Après être passé aux aveux, cette personne au profil particulièrement inquiétant a immédiatement été mise en examen.
Une horreur sans nom. Un assistant familial de 32 ans a été mis en examen ce mercredi pour des chefs de « viol avec actes de torture et barbarie sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité » et « agressions sexuelles ». Des vidéos explicites de ses actes sur cette fillette en retard de développement avaient été diffusées sur le réseau Telegram, révèlent nos confrères de BFMTV.
L’affaire débute après la réception par les enquêteurs de l’Office mineurs (OFMIN) de vidéos, montrant une très jeune enfant de nationalité française victime de viol, envoyées par leurs homologues d’un pays frontalier. Peu d’éléments sont contenus dans ces vidéos, décrites comme « insoutenables », mais un détail va s’avérer crucial pour les forces de l’ordre : la présence d’un lit médicalisé.
Après plusieurs réquisitions auprès des services médicaux et des caisses primaires d’assurance-maladie, les enquêteurs réussissent à remonter jusqu’à la jeune victime, et son bourreau. Le modèle précis ainsi que la filière de distribution du lit médicalisé ont pu être établis par les policiers de l’OFMIN.
Son assistant familial, âgé de 32 ans, est rapidement dans le viseur des forces de l’ordre. Les enquêteurs de l’OFMIN décident de l’interpeller à son domicile, situé dans la banlieue de Nantes. Mais le trentenaire a quitté la France, alors que la fillette de 4 ans qui était sous sa responsabilité a été hospitalisée quelques jours auparavant. Ce dernier a obtenu, au début de l’année 2023, un agrément de l’aide sociale à l’enfance (ASE) du département de la Loire-Atlantique pour devenir famille d’accueil.
Interpellé à sa descente d’avion
Après avoir été localisé en Tunisie, il a été interpellé à son retour en France le 23 septembre. Placé en garde à vue dans les locaux du service interdépartemental de la police judiciaire (SIPJ) de Nantes, il a reconnu avoir violé la très jeune mineure et avoir délibérément envoyé les vidéos de ses actes sur la victime à des réseaux pédophiles, en France et à l’étranger.
Décrit comme « un prédateur sexuel », cet homme, qui avait pourtant un casier judiciaire vierge, avait travaillé comme aide-soignant, et même baby-sitter alors qu’il était encore adolescent. Très proche du milieu associatif local et disposant de nombreux relais dans l’éducation nationale, il avait fait la demande auprès de l’ASE de n’avoir que des enfants, âgés de 0 à 6 ans, placés à son domicile.
Le matériel informatique de l’assistant familial a été saisi et est en cours d’exploitation par les enquêteurs de l’OFMIN, qui font leur possible pour identifier d’autres victimes potentielles. Plusieurs autres individus, destinataires de ces vidéos atroces, ont également été arrêtés à l’étranger à la suite de cette enquête.
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