Ce mercredi matin, le collège Max Jacob de Saint-Jean-de-la-Ruelle, près d’Orléans dans le Centre-Val de Loire, a reçu un appel inquiétant menaçant de faire sauter l’établissement. Ce jour-là, Latifa Ibn Ziaten, la mère de la première victime de Mohammed Merah, était présente pour une conférence. Elle a été évacuée avec les 330 élèves.
Un moment de panique a régné ce mercredi dans le collège Max Jacob à Saint-Jean-de-la-Ruelle, dans la banlieue d’Orléans. En effet, alors que l’établissement accueillait Latifa Ibn Ziaten, la mère de la première victime du terroriste Mohammed Merah en 2012, pour une conférence, un individu a téléphoné à l’accueil du collège et a menacé de « tout faire sauter », a rapporté France Bleu.
Une alerte à la bombe prise très au sérieux et qui a nécessité l’évacuation des 330 élèves, ainsi que Latifa Ibn Ziaten, qui a été « mise en sécurité dans un lieu tenu secret », a indiqué l’officier chargé de sa sécurité au quotidien.
Sur place, le collège a ensuite été inspecté de fond en comble par une trentaine de policiers, qui ont passé au peigne fin les 25 salles de l’établissement. Heureusement, vers 13 heures, l’alerte à la bombe a été levée et la situation est revenue à la normale a rapporté Le Parisien.
Par la suite, « un mineur a été interpellé et placé en garde à vue », a indiqué la procureure de la République d’Orléans, après l’ouverture d’une enquête.
De son côté, Christophe Chaillou, le maire de Saint-Jean-de-la-Ruelle, a condamné via les réseaux sociaux cet acte malveillant et a salué l’intervention des forces de l’ordre, comme le montre les messages Twitter ci-dessous :
L’enquête se poursuit.
Rejoignez Epoch Times sur Telegram
? t.me/Epochtimesfrance
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.