Un pôle santé devrait ouvrir ses portes au printemps de l’année prochaine, à Sainte-Adresse, une ville d’un peu plus de 7000 âmes, située non loin du Havre. Ce projet, porté par Pauline Lassarat, une kinésithérapeute exerçant dans cette commune, a une singularité. Il se trouvera dans l’enceinte même de l’actuelle chapelle Saint-André.
Le compromis de vente avec le diocèse a déjà été signé et les travaux devraient durer huit à neuf mois, selon les estimations. Le pôle de santé Ignauval devrait donc être opérationnel au printemps prochain ou « au plus tard à l’été 2023 », a indiqué Pauline Lassarat, cette kinésithérapeute de 34 ans qui a pour objectif de transformer la chapelle Saint-André pour lui conférer cette nouvelle fonction, ainsi que le rapporte Actu.fr.
Un projet totalement privé
Installée depuis 10 ans à Sainte-Adresse, Pauline Lassarat n’a qu’une hâte, devenir propriétaire de la chapelle, située place de l’Abbé-Hardy. L’acte de vente n’a pas encore été signé, seul le compromis l’est. Ce projet est totalement privé. « Je ne reçois aucune aide », a effectivement mentionné la jeune femme.
Et si elle a choisi cet édifice, qui au demeurant est désacralisée depuis plusieurs années, c’est parce qu’elle n’envisageait pas un seul instant quitter cette ville qu’elle « adore », selon ses propres mots. Depuis un an elle prospectait, mais il n’y avait aucun terrain en vue. Lorsqu’elle a appris que le diocèse souhaitait vendre la chapelle Saint-André, elle n’a pas hésité.
Un regroupement d’une petite dizaine de professionnels de la santé
Selon la kinésithérapeute, les jeunes professionnels de la santé ne veulent plus travailler seuls aujourd’hui. Le regroupement permet ainsi de satisfaire ce désir et il est peut-être le rempart contre la désertification médicale. « Travailler à plusieurs dans un endroit où l’on se sent bien et qui soit accueillant pour les patients », c’est ce que ce lieu permettra à Pauline de réaliser. Ce pôle santé devrait accueillir « quatre kinés, trois médecins généralistes, une podologue-posturologue et une infirmière en pratique avancée », détaille la future propriétaire.
La superficie de ce site, qui est au sol de 340 m², devrait être doublée puisque Pauline prévoit de créer un étage. De plus, pour la jeune femme, cette bâtisse est sentimentalement chargée de sens. « Certains membres de ma famille y ont été baptisés », a-t-elle également confié à Actu.fr. Le seul point négatif, c’est que « malheureusement, on ne pourra rien garder » de ce monument, et Pauline le regrette. « Les vitraux ne tiendront pas pendant les travaux », a d’ailleurs prévenu son architecte.
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