Lors d’un échange de tweets, le militant antiraciste Dominique Sopo (président de SOS Racisme) avait estimé que le fait de comparer l’ex-cadre du RN Jean Messiha à un « chameau » était « infamant » pour ledit animal. Des propos qui ne sont pas passés inaperçus.
C’est une affaire qui avait fait grand bruit. L’année dernière, sur les réseaux sociaux, l’humoriste Yassin Bellatar avait traité de « chameau » l’ancien cadre du RN Jean Messiha, originaire d’Égypte. Ce dernier avait alors appelé la LICRA et SOS Racisme à le défendre, a rapporté Le Figaro.
En retour, le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, a simplement ironisé : « Cher Jean Messiha, je pense que la LICRA sera heureuse de se constituer auprès de SOS Racisme afin de mettre fin à l’odieuse comparaison entre vous-même et un chameau. Cette comparaison est infamante pour les chameaux. Soyez certain que nous ne laisserons pas passer. Bisous. » Des propos qui, même ironiques, ne sont pas bien passés.
Cher @JeanMessiha, je pense que la @_LICRA_ sera heureuse de se constituer auprès de @SOS_Racisme afin de mettre fin à l’odieuse comparaison entre vous-même et un chameau. Cette comparaison est infamante pour les chameaux. Soyez certains que nous ne laisserons pas passer. Bisous. pic.twitter.com/CYVRKRc77t
— Dominique Sopo (@d_sopo) February 21, 2020
Et voilà que @d_sopo, président de @SOS_Racisme, soutient un tweet raciste de @BelattarYassine sur @JeanMessiha ! Mais êtes-vous tous devenus dingues ? Avez-vous tous décidé d’aider le @RNational_off à parvenir au pouvoir ? https://t.co/HUvmM1oAz9
— Eric Naulleau (@EricNaulleau) February 22, 2020
Au final, selon un document judiciaire consulté par Le Figaro, on a appris que Dominique Sopo a été mis en examen en mars dernier pour « injure publique envers un particulier, à raison de son origine ou de son appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».
En conséquence, le tribunal judiciaire de Paris a requis son renvoi de SOS Racisme devant une juridiction pour propos « comportant une expression outrageante, un terme de mépris ou une invective ne renfermant l’imputation d’aucun fait ». Pour Jean Messiha, cette décision confirme que le président de SOS Racisme « est aux antipodes de l’organisation qu’il préside », a-t-il commenté.
? FLASH – Le président de #SOSRacisme mis en examen pour injure publique envers @JeanMessiha . @d_sopo a estimé que le fait de comparer l’ex-cadre du #RN à un «chameau» était «infamant» pour ledit animal https://t.co/AS4KptjoC0
— Le Figaro (@Le_Figaro) June 26, 2021
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