Lors d’une réunion publique le 29 mars à Forbach en Moselle, le candidat à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan a annoncé à ses sympathisants que s’il était élu, son ministre de la Santé serait le professeur Didier Raoult. Sous les applaudissements du public, il a appelé à aller voter le 10 avril pour « se débarrasser » d’Emmanuel Macron.
« Avec Macron, c’est le cynisme, le mépris, la combine (…) la perversité politique à visage découvert ; je l’ai vu », a lancé le candidat souverainiste, devant environ 200 sympathisants, dans la salle municipale de cette commune proche de la frontière allemande.
« Allez voter, expliquez à tous vos voisins que l’abstention, c’est le vote Macron », a-t-il insisté.
Selon une récente enquête BVA pour Orange et RTL sur les abstentionnistes, seuls 71% des sondés déclarent avoir l’intention d’aller voter à l’élection présidentielle.
Nicolas Dupont-Aignan a également critiqué les nombreux contrats passés par l’État avec des cabinets de consultants, en particulier McKinsey, sous le quinquennat d’Emmanuel Macron, révélés par le Sénat.
« Même si cela ne relève pas du pénal, c’est moralement insoutenable parce que c’est l’argent des Français », s’est-il insurgé.
« Ces boîtes américaines ne payent pas un centime en France », a quant à lui critiqué Florian Philippot, figure des manifestations anti-pass sanitaire qui s’est récemment rallié à Nicolas Dupont-Aignan.
Suppression du pass vaccinal, réintégration des soignants suspendus …
Dans son discours, le président de Debout la France, crédité de 1% à 2% des intentions de vote, a ensuite déroulé son programme : relocalisation d’un million d’emplois en France, suppression du pass vaccinal et réintégration des soignants suspendus car non-vaccinés, instauration du référendum d’initiative citoyenne (RIC).
Sur le pouvoir d’achat, il a proposé une augmentation des salaires de 8% « avec une baisse des charges sociales », et de ne plus payer la contribution que la France verse annuellement à l’Union européenne pour « rendre » cette somme « aux retraités qui ont travaillé toute leur vie ». « Moi élu, je ne paye pas : c’est l’argent des Français », a-t-il annoncé.
Avant l’arrivée du candidat, un membre de son équipe avait d’ailleurs décroché le drapeau européen du mur de la salle municipale, ne laissant que le drapeau français.
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