ÉCONOMIE

Prêt-à-porter: Pause Café placée en liquidation judiciaire

avril 14, 2023 16:40, Last Updated: avril 14, 2023 16:44
By

L’enseigne de prêt-à-porter féminin Pause Café a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Troyes (Aube) le 28 mars, a déclaré à l’AFP le président de la société Ryvia, qui détient la marque, confirmant une information du site spécialisé Fashion Network.

Créée il y a 34 ans, la marque a été « présente dans 27 pays, (avec) un réseau de 70 boutiques (succursales et affiliés), de 400 revendeurs multimarques en France et de 600 revendeurs à l’étranger », peut-on lire sur le site de Pause Café.

Aujourd’hui, elle est implantée dans une quinzaine de pays et a 70 boutiques en France et à l’étranger, en propre et en affiliation, a détaillé le président de Ryvia Michel Vernier à l’AFP. Elle emploie une cinquantaine de personnes, a-t-il encore précisé.

« Écueils successifs »

« Ces quatre dernières années », Ryvia a rencontré des « écueils successifs », a déploré M. Vernier dans un communiqué envoyé à l’AFP. La marque, rachetée par Ryvia en 2000, a dû essuyer les manifestations des Gilets jaunes, « les premières grèves pour les retraites » et les actuelles, les fermetures administratives des magasins durant le Covid-19 qui lui a fait « perdre presque cinq millions d’euros » avec « trop peu d’aides conséquentes », peut-on lire.

La crise en Ukraine et la hausse des coûts de l’énergie, de l’alimentation et des carburants a « détourné notre clientèle des boutiques qui ont privilégié leurs achats de première nécessité », a encore expliqué le dirigeant.

Enfin, « la désertification constante des centres-villes » et des difficultés à rembourser le report des charges Urssaf lié à la crise Covid-19 ont eu raison des finances de la société. « Il est important de préciser que nous ne nions pas devoir cette somme, nous étions simplement en désaccord avec le montant », a souligné M. Vernier.

Dans l’attente d’un repreneur, Pause Café poursuit son activité et finalise une collection été 2024, selon le communiqué. « On garde espoir », a déclaré Michel Vernier à l’AFP, « pas pour moi, à 67 ans maintenant, mais pour les employés ».

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.

Voir sur epochtimes.fr
PARTAGER