D’après le site Actu Pénitentiaire, la direction de la prison de Draguignan dans le Var a annoncé le 5 novembre l’achat de consoles de jeux PS4 pour les détenus. Les surveillants se posent la question du choix de cette ligne de dépense et craignent l’augmentation des vols et des trafics.
Sur le site Actu Pénitentiaire, on peut lire qu’après l’achat un billard pour les détenus d’un bâtiment de la maison d’arrêt de Draguignan, la direction prévoit l’achat de consoles de jeux PS4 afin de créer une nouvelle activité au sein de la prison: l’activité « jeux vidéo ».
Mais les surveillants sont en colère suite à cette annonce, car les consoles doivent disposer d’une connexion internet afin de pouvoir fonctionner et cela pose des questions de sécurité avec l’extérieur.
De plus le coût de l’appareil: entre 300€ et 400€, avec des jeux allant jusqu’à 70€ et une manette à 50€. Les agents craignent des vols et des dégradations qui feront monter la note finale. Leur colère est aussi motivée les difficultés qu’ils ont eu à obtenir des fontaines à eau durant la canicule durant l’été dernier. « L’établissement semble dépenser sans compter pour la population pénale, mais aurait du mal à investir pour le confort de ses surveillants », souligne Actu Pénitentiaire, ajoutant que les agents « demandent l’annulation de cette activité ».
Selon Var Matin, cette décision acceptée par l’administration pénitentiaire, à condition que l’activité « soit encadrée », a eu le don d’agacer SLP Force Ouvrière, un syndicat de surveillants de prisons. « La direction a pris la décision d’instaurer une nouvelle activité au quartier de respect, une activité qui sera nommée jeux vidéo. Ces consoles seraient financées par l’argent des contribuables », accuse un communiqué de la section locale du syndicat.
« Il s’agit d’un seul appareil qui sera financé par l’association culturelle des détenus de la maison d’arrêt de Draguinan. Cette activité encadrée permettra aux détenus d’avoir accès à une console qui est par ailleurs interdite en cellule. Elle n’a donc pas été financée par l’administration pénitentiaire », rétorque la direction de l’administration (DAP).
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