Interrogée dimanche dans l’émission Le Grand Jury, diffusée sur RTL, la ministre de la Justice a expliqué qu’elle était favorable à la mise en place de téléphones fixes dans chaque cellule. Une mesure qui sera accompagnée du brouillage des téléphones portables.
« C’est une question de sécurité, d’allègement des tâches pour les surveillants et cela permet de maintenir le lien familial», a expliqué Nicole Belloubet le 28 octobre sur RTL.
D’ici deux ans, chaque cellule de prison sera donc équipée d’un téléphone fixe sans accès internet qui comportera 4 numéros pré-enregistrés.
Les premiers postes devraient être inaugurés prochainement à la prison de la Santé, dans le 14e arrondissement de Paris.
La mise en place de téléphones fixes au sein des établissements pénitentiaires sera accompagnée de l’installation de brouilleurs de téléphones portables.
Environ 40 000 téléphones mobiles et leurs accessoires (chargeurs, cartes SIM, etc.) ont été saisis en prison en 2017. Un chiffre près de 10 fois plus élevé qu’en 2007, où les surveillants avaient déjà mis la main sur près de 4900 appareils clandestins.
Le brouillage du signal des téléphones portables devrait entrer en vigueur dans tous les pénitenciers d’ici « 18 mois » selon le garde des Sceaux.
Une mesure longtemps évoquée qui se serait avérée « très compliquée » à mettre en place d’après Mme. Belloubet, et ce, « parce qu’il y a des habitations autour » de certaines prisons et que les riverains auraient pu être impactés.
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