Selon Israël, son territoire est maintenant menacé au Nord par le Hezbollah libanais et son unité d’élite qui envisagerait de « conquérir la Galilée israélienne ». Le risque d’un conflit « dans les prochains mois » est « beaucoup plus élevée qu’elle ne l’était par le passé ».
La probabilité d’une guerre « dans les prochains mois » dans le nord d’Israël, à la frontière avec le Liban, est aujourd’hui « beaucoup plus élevée qu’elle ne l’était par le passé », a déclaré mercredi le chef d’État major de l’armée israélienne Herzi Halevi. « Nous la débuterons avec beaucoup d’avantages » sur l’ennemi, a déclaré le militaire à des réservistes qui s’entraînent à la frontière nord avec le Liban où les affrontements avec le Hezbollah libanais sont quotidiens depuis le 7 octobre.
Unité Radwan
Malgré tout, Tsahal évoque sur X les forces spéciales du Hezbollah regroupées dans l’unité Radwan et commandées par Abu Ali Tabatabai formé en Iran. L’armée israélienne précise que c’est une unité « hautement entrainée et lourdement armée » dont le but serait de « conquérir la Galilée israélienne ».
Hautement entraînée et lourdement armée, l’unité commando Radwan, les forces spéciales du Hezbollah, constitue une menace imminente à la frontière nord d’Israël. pic.twitter.com/kburI41dgE
— Tsahal (@Tsahal_IDF) January 17, 2024
Selon Israël, depuis 3 mois, l’État hébreu est la cible de roquettes et de missiles antichars tirés par cette unité d’élite.
La branche armée du Hamas allié du Hezbollah libanais et qui dispose de combattants au Liban, avait de son côté annoncé avoir tiré 20 roquettes du Sud-Liban vers le nord d’Israël « en représailles aux massacres dans Gaza » et confirmé la mort d’un « combattant » au Liban.
Alors que les échanges de tirs sont quotidiens entre l’armée israélienne et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a averti qu’une « confrontation totale » entre les deux parties serait un « désastre complet ».
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