Pfizer a demandé au tribunal fédéral de pouvoir intervenir dans la divulgation par la Food and Drug Administration (FDA) de ses données de sécurité sur les vaccins. Jusque‑là, la FDA a tenté d’en ralentir la publication.
Pfizer se dit favorable à la publication des données, mais veut s’assurer que les informations divulguées en vertu de la loi sur la liberté d’information (FOIA) ne le soient pas « de manière inappropriée ».
L’année dernière, l’organisation à but non lucratif Public Health and Medical Professionals for Transparency (PHMPT : Santé publique et professionnels de la médecine pour la transparence, ndt.) a intenté une action en justice contre la Food and Drug Administration après que celle‑ci a déclaré qu’il lui faudrait 20 ans pour fournir les données sur le vaccin pour répondre aux exigences de la FOIA.
La FDA a ensuite tout fait pour prolonger les délais en demandant à un juge de lui accorder 75 ans. Le juge de district, Mark Pittman (nommé au Texas par Donald Trump) a rejeté cette demande et a ordonné à l’organisme de réglementation de produire 55 000 pages par mois. La FDA aurait donc huit mois environ pour révéler l’intégralité des documents.
Environ deux semaines après l’ordonnance, le 21 janvier, les avocats de Pfizer ont demandé au juge la possibilité pour le groupe d’intervenir.
Pfizer a prétendu avoir appris toute cette affaire sur le tard via des articles de presse. Le groupe veut désormais aider les membres du personnel de la FDA à examiner les documents en question pour s’assurer qu’ils soient correctement rédigés, selon une nouvelle déclaration ajoutée au dossier.
Compte tenu des difficultés pour la FDA quant à l’accélération du délai, Pfizer « demande l’autorisation d’intervenir dans cette action pour s’assurer que les informations qui [pour l’instant] sont exemptées de divulgation seront protégées de manière adéquate alors que la FDA se conformera à l’ordonnance de la Cour en vertu de la FOIA », indique le mémorandum soutenant la demande d’intervention.
Les représentants du gouvernement ont déclaré à la Cour qu’ils souhaitaient l’aide de Pfizer « en raison de la rapidité sans précédent avec laquelle la Cour a ordonné à la FDA de traiter les dossiers en question ».
« La FDA prévoit que la coordination avec Pfizer en vue d’obtenir le point de vue de l’entreprise sur les parties des documents qui font l’objet de l’exemption 4, de la loi sur les secrets commerciaux, 18 U.S.C. § 1905, ou d’autres protections légales sera un élément nécessaire aux efforts de l’agence pour répondre aux exigences extraordinaires de cette affaire », ont déclaré les avocats du département de la Justice dans une réponse à la requête de Pfizer.
Les plaignants, cependant, ont demandé au juge Pittman de rejeter l’offre de Pfizer.
« Même si la FDA dispose de ressources plus que suffisantes pour produire rapidement les documents demandés, et que l’agence a manifesté à plusieurs reprises son engagement pour protéger les intérêts de Pfizer, Pfizer pourrait encore aider la FDA à accélérer la publication des documents demandés. Pfizer, cependant, ne fournit aucune raison justifiant son intervention dans cette affaire pour apporter cette prétendue assistance. Le plaignant ne voit pas non plus pourquoi Pfizer doit intervenir dans cette affaire afin d’aider la FDA à accélérer la publication des documents demandés – Pfizer peut apporter cette aide sans intervenir », a répondu la PHMPT.
Selon l’organisation, le juge devrait demander à Pfizer de préciser en quoi son intervention contribuerait à accélérer la production des documents.
Par ailleurs, les avocats de Pfizer ont fait valoir aux plaignants qu’ils n’envisageaient pas pour l’instant de contester l’ordonnance de divulgation du tribunal, mais qu’il y pourrait y avoir une contestation ultérieure.
« Pfizer n’a pas actuellement l’intention de demander à la Cour de reconsidérer son ordonnance du 6 janvier 2022, mais Pfizer n’est pas en mesure pour l’instant de renoncer à sa capacité de le faire si les circonstances changent de telle sorte que de bonnes raisons le justifient ultérieurement », a déclaré Daniel Tobey, l’un des avocats de Pfizer, dans une déclaration à la Cour.
Les plaignants craignent que l’implication de Pfizer ne conduise la FDA à renouveler ses efforts pour retarder la production des données sur le vaccin.
Mark Pittman doit entendre les arguments pour et contre l’intervention proposée par Pfizer le 28 janvier devant le tribunal fédéral de Fort Worth.
Les régulateurs ont accordé une autorisation d’utilisation d’urgence au vaccin de Pfizer en décembre 2020, alléguant à l’époque qu’il serait très efficace pour prévenir les infections et les maladies graves.
Depuis, il s’est avéré que le vaccin n’offrait qu’une faible protection contre l’infection et que son efficacité contre les maladies graves avait chuté. De plus, certains effets secondaires liés au vaccin ont été détectés après sa mise en circulation, notamment des inflammations cardiaques et des réactions allergiques graves.
La FDA et d’autres autorités américaines continuent à proposer le vaccin et les doses de rappel à pratiquement toute la population du pays à partir de l’âge de 12 ans. Désormais, les enfants dès l’âge de 5 ans peuvent recevoir une première dose de Pfizer.
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