Quatre mois de prison et 1 000 euros de dommages et intérêts pour un « gilet jaune » de 69 ans, qui avait apposé un message « Flic suicidé, à moitié pardonné” à l’arrière de sa camionnette.
Avant l’ouverture du procès du « gilet jaune », deux cents policiers ont manifesté devant le palais de justice de Montauban dans le Tarn-et-Garonne.
« Ce genre de propos est intolérable, il faut que la justice sévisse », a déclaré le secrétaire général du syndicat Alliance police nationale, Fabien Vanhemelryck, avant le début du procès.
« Pour Alliance police nationale, trop c’est trop, cette haine anti-flic qui se propage en toute impunité dans une certaine frange de la population doit cesser, les insultes à la mémoire de nos collègues et le manque de respect envers eux et leurs familles n’ont que trop duré », affirme le syndicat dans un communiqué appelant les fonctionnaires à ce rassemblement.
HAINE ANTI FLICS@alliancepolice mobilisé pour La Défense des Policiers à Montauban !!!@Place_Beauvau @PoliceNationale pic.twitter.com/gdj57rn0gU
— ALLIANCE PN (@alliancepolice) September 6, 2019
Le 22 avril, des passants avaient découvert à Caussade le message placardé sur la lunette arrière de la camionnette de ce « gilet jaune » revendiqué et avaient prévenu la gendarmerie.
L’homme a été alors placé en garde à vue avant d’être renvoyé devant le tribunal correctionnel.
Ce vendredi 6 septembre il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis. « Le slogan est le plus idiot que j’aie trouvé », a déclaré ce « gilet jaune » estimant à l’ouverture de son procès, qu’il avait agi en « mouton de Panurge ».
Il encourait 7 500 euros d’amende
Il devra également verser 1 000 euros de dommages-intérêts au syndicat Alliance police nationale, partie civile à ce procès.
Poursuivi pour « outrage sur personnes dépositaires de l’autorité publique », il encourait jusqu’à six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende.
Lors de certaines manifestations, notamment à Paris, des « gilets jaunes » ont lancé « Suicidez-vous, suicidez-vous » aux forces de l’ordre, alors que la police est touchée depuis le début de l’année par une vague de suicides sans précédent.
Au 22 août, 47 policiers s’étaient suicidés, selon la police nationale. En 2018, 35 policiers et 33 gendarmes s’étaient suicidés, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.
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