Dans un billet publié sur les réseaux sociaux ce samedi, le général Bertrand Soubelet a appelé les responsables politiques à mettre de côté les « discours solennels » et les « incantations », exigeant « des actes symboliques » pour protéger les Français contre les terroristes islamistes.
Ancien numéro trois de la gendarmerie nationale et désormais vice-président du mouvement Objectif France, le général (2S) Bertrand Soubelet a fait part de sa stupeur et de sa colère dans un billet publié sur les réseaux sociaux au lendemain de l’assassinat sauvage de Samuel Paty – un professeur d’histoire et de géographie âgé de 47 ans qui exerçait au collège du Bois d’Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).
L’enseignant a été décapité le vendredi 16 octobre par Abdoullakh Anzorov, un islamiste russe d’origine tchétchène qui n’a pas supporté qu’il montre des caricatures de Mahomet à ses élèves pendant un cours consacré à la liberté d’expression.
Âgé de 18 ans, le meurtrier résidait à Évreux (Eure) et « était porteur d’un titre de séjour délivré le 4 mars dernier et valable jusqu’en mars 2030 », a indiqué le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard ce samedi, soulignant qu’il « bénéficiait du statut de réfugié ».
« L’exécution du professeur d’histoire à Conflans-Sainte-Honorine est un degré supplémentaire dans les actes de barbarie d’individus qui se réclament de cet islam militant, version fanatique et totalement incompatible avec les principes qui fondent l’identité de la France », écrit le général Soubelet sur sa page Facebook.
« La réponse des forces de l’ordre à cet acte est exemplaire. À un comportement de combattant contre la liberté, il fallait une réponse de combattant défenseur de nos libertés. Bravo. La force légitime a des vertus et, hélas, les discours lénifiants ont endormi notre conscience collective au point de laisser entrer sur notre territoire nos propres bourreaux », ajoute-t-il.
« Nous devons reprendre notre destin en main et arrêter de subir »
« Comment pouvons nous tolérer sur notre sol des individus étrangers qui professent des principes contraires à nos propres valeurs ? Au nom de la tolérance ? Non. Surtout en raison de notre propre faiblesse et du manque de courage de nos responsables politiques », poursuit le haut gradé.
Et le général Soubelet de pointer du doigt « une société moralement désarmée » dont celles et ceux qui veulent nuire à la France et aux Français n’hésitent pas à mettre à profit « les failles [des] lois complexifiées à loisir par un législateur naïf animé par de faux principes humanistes » pour achever leurs sinistres desseins.
« Nous devons reprendre notre destin en main et arrêter de subir », souligne l’ancien élève de Saint-Cyr. Lassé des « discours solennels » non suivis d’effets, des « déclarations » et des « incantations » des responsables politiques en charge des affaires du pays, le général Soubelet attend désormais des actions concrètes qui permettront de « protéger les Français du fanatisme » islamique.
« Il est temps de poser des actes symboliques pour reprendre notre destin en main », observe l’auteur du livre Tout ce qu’il ne faut pas dire.
« Nous devons reprendre la maîtrise de notre territoire »
Pour ce faire, le général Soubelet identifie « deux axes » qualifiés de « prioritaires ». Le premier concerne les établissements scolaires dont il souhaite qu’ils redeviennent des lieux protégés où « un enseignement serein et neutre » puisse être dispensé « en protégeant les professeurs contre la violence des élèves et des parents ».
« À cet égard, l’existence de plaintes de parents d’élèves à propos du contenu des cours est totalement ahurissante. Ces questions ne relèvent pas de la justice et révèlent un dérèglement chronique de notre système », précise celui qui a reçu le surnom de « Général courage ».
Le second axe mis en avant par le général Bertrand Soubelet a trait à l’exercice plein et entier de la souveraineté nationale. « Nous devons reprendre la maîtrise de notre territoire en sachant précisément qui s’y trouve et en simplifiant les procédures permettant de reconduire hors de nos frontières les illégaux et ceux qui présentent un danger pour notre pays, en particulier les islamistes ».
« Ce sont deux sujets qui concernent l’éducation et la sécurité de notre pays, deux domaines essentiels sur lesquels repose l’équilibre de notre société », conclut le haut gradé.
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