Dominique Estrosi-Sassone, sénatrice Les Républicains des Alpes-Maritimes, a proposé avec d’autres parlementaires une loi pour faire immatriculer tout engin terrestre à moteur qui atteint 15km/h. Une mesure qui vise en particulier les trottinettes électriques.
Outre l’aspect pratique de la trottinette électrique, les vitesses excessives et les infractions sont de plus en plus nombreuses. Quant aux accidents, ils se sont parfois révélés mortels. Pour Dominique Estrosi-Sassone et 69 autres parlementaires, faire immatriculer ce type de trottinette permettrait un meilleur contrôle de ces dernières.
Pour ce faire, la sénatrice des Alpes-Maritimes a ainsi proposé une loi auprès de la chambre haute du Parlement pour rendre obligatoire l’immatriculation des trottinettes, a rapporté France 3 Régions.
Plus précisément, il s’agit de faire immatriculer les engins de déplacement personnel motorisés (EDPM) et les nouveaux véhicules individuels (NVEI). Cela englobe les trottinettes électriques mais également les vélos, les gyropodes, les mono-roues ou autre overboards.
Pour appuyer sa démarche, Dominique Estrosi-Sassone a mis l’accent sur les accidents causés par ces engins parfois mal utilisés, voire trafiqués. L’année dernière en France, 22 personnes sont décédées et environ 6000 ont été blessées. Avec l’immatriculation, elle espère ainsi mieux encadrer leur usage mais surtout de faciliter l’identification des conducteurs en cas de problèmes.
Elle souhaiterait également que la vitesse soit revue à la baisse pour atteindre 15 km/h, au lieu des 25 km/h définis par la législation actuelle. En cas de manquement, des amendes seront prévues à cet effet.
Quant à savoir quand cette proposition de loi sera examinée, elle devrait l’être pour début 2023.
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