Le 20 avril, au deuxième jour de protestations massives qui déchirent leur pays, les Vénézuéliens qui sont partis à l’étranger à la recherche de liberté ou pour échapper à la famine se sont rassemblés autours des ambassades vénézuéliennes pour exprimer leur demande de changement.
D’après ces manifestants, le gouvernement du président Nicolás Maduro est violent, oppressif, incompétent et corrompu. Difficile de les contredire, au vu de la situation actuelle : le Venezuela, important exportateur de pétrole autrefois riche, connaît aujourd’hui de graves pénuries alimentaires, un manque de médicaments et une inflation qui a détruit son économie.
Pire encore, le taux de criminalité y est parmi les plus élevés au monde, avec un grand pourcentage de crimes violents comme l’enlèvement et le meurtre. Selon certaines sources, les villes au Venezuela affichent un taux de meurtre qui est le plus élevé au monde, si l’on exclut les villes situées en zone de guerre. Cependant, Maduro réprime l’opposition et rempli les prisons avec des prisonniers politiques.
Lors des manifestations du 19 avril au Venezuela, plusieurs manifestants et un soldat sont morts. Lors de la manifestation à Bogotá, en Colombie, l’ancien président colombien Alvaro Uribe a demandé à l’armée vénézuélienne de ne pas s’opposer aux manifestants : « Les soldats et les policiers vénézuéliens doivent défier les ordres de la dictature et arrêter toute action qui attaque le peuple vénézuélien. Ils doivent montrer à la dictature que l’armée vénézuélienne n’est pas là pour réprimer le peuple vénézuélien au nom de la dictature, mais plutôt pour protéger le chemin qui permet au Venezuela de revenir à la démocratie. »
La plupart des manifestants ont quitté le Venezuela pour échapper à la famine. « Au moment où ce gouvernement partira, je ne voudrai que retourner chez moi », a déclaré Anais Romero, étudiant vénézuélien. « J’ai quitté mes parents et abandonné tous ce que j’y possédais à cause d’un gouvernement misérable et corrompu qui ne nous laisse pas vivre normalement. Il n’y a pas de liberté au Venezuela. Il n’y a pas de démocratie. Tout est faux, faux, faux », a-t-il ajouté.
Le président Maduro accuse les États-Unis des problèmes de son pays. Il a déclaré que les États-Unis veulent déstabiliser le Venezuela.
Version anglaise : Venezuela protests spread to neighboring countries
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