Les actes de cruauté sur les chats se multiplient depuis un an à Orcines (Puy-de-Dôme). Victimes d’empoisonnement ou de mutilations diverses, les riverains sont en colère et une enquête est en cours.
C’est dans un lotissement d’Orcines, qui semble calme au demeurant, que des sévisses ont été commis sur six félins, rapporte La Montagne.
Ces actes barbares ont commencé en 2019
Le premier en date remonte à juin 2019 et c’est Garfield, un européen au pelage roux, qui en a fait les frais. Un jour, sa propriétaire l’a vu revenir avec les pattes arrière « complètement percées ». De plus, deux bandes de poil avaient été rasées sur son dos et il avait des plombs fichés dans l’arrière-train.
Puis, toujours en 2019, est venu le tour d’un autre chat du quartier du nom de Magnou. Il avait « la tête fracassée et l’œil arraché ». Et encore Kazou, qui a été découvert avec le ventre lacéré à coups de cutter.
Ces trois chats sont sauvés mais ils ont dû subir de longs mois de soins pour pouvoir se rétablir. Les propriétaires sont en colère et ne comprennent pas de tels agissements à l’encontre des animaux.
Puis des empoisonnements en 2020
En 2020, les actes macabres continuent. Des chats ont été victimes d’empoisonnements. Selon les dires des riverains du lotissement, il y en a « un par semaine depuis la Pentecôte ». L’un des chats, qui avait été torturé en 2019, est même décédé, deux autres sont sous traitement.
Catherine Marty, une bénévole de la protection animale, est très en colère et considère ces actes répréhensibles comme inquiétants. Elle déclare : « Ça ne peut plus continuer ! », considérant que « la joie d’avoir un animal nous est refusée ».
« On ne connaît pas la nature du poison. Mais le produit nécrose les reins de mon chat. Je dois le ramener tous les trois jours chez le vétérinaire. J’ai la boule au ventre maintenant », se lamente la propriétaire de l’un des chats victime d’empoisonnement.
Des plaintes ont été déposées et une enquête est en cours
Presque tous les propriétaires des chats victimes de mutilations ou d’empoisonnement ont déposé plainte auprès de la brigade de gendarmerie de Chamalières. Par ailleurs, ils préfèrent garder leurs chats chez eux, pour plus de sécurité.
Jean-Marc Morvan, le maire de la commune, précise que la police municipale est « aussi mobilisée sur ce dossier ». Une enquête est en cours. Toutefois, les indices ne sont pas nombreux. Pourtant, le secteur sur lequel ces actes odieux ont été commis ne compte que six maisons.
Pour rappel, toute personne qui se rend coupable d’actes de cruauté ou de sévisses graves envers des animaux écopera de deux ans de prison et de 30 000 € d’amende. Une nouvelle proposition de loi tend à alourdir ces peines.
Les personnes qui disposent de renseignements susceptibles d’aider l’enquête peuvent contacter les gendarmes au 04.73.37.88.05.
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