Fréderik Limol, l’homme qui a tué trois gendarmes et blessé un quatrième dans le Puy-de-Dôme, avait également installé une arme dans sa voiture côté passager, avec un dispositif permettant un tir automatique à l’ouverture de la porte.
Un nouvel élément vient de démontrer davantage la dangerosité de Fréderik Limol. Pour rappel, dans la nuit du mardi au mercredi 23 décembre, cet homme de 48 ans a tiré à de multiples reprises sur les gendarmes qui venaient secourir sa compagne, à qui il venait de s’en prendre violemment, relate Actu 17. Au final, il a tué trois gendarmes et blessé un quatrième avant de se suicider.
Pour Eric Maillaud, le procureur de la République de Clermont-Ferrand, « Fréderik Limol était extrêmement déterminé à faire un carnage, quelles que soient les personnes. C’est une véritable scène de guerre à laquelle nous avons été confrontés : des centaines et des centaines de douilles, la maison incendiée, un individu surarmé… Une scène atypique », a-t-déclaré quelques heures après les faits.
Mais ce n’est pas tout, en effet, Frédérik Limol avait également mis en place un dispositif dans sa voiture, avec laquelle il a tenté de fuir durant cette nuit meurtrière avant de faire demi-tour après un accident, et de revenir dans la maison qu’il avait incendiée. D’après l’enquête, un fusil était installé côté passager, accroché à un tendeur relié à la portière. À l’ouverture, le système permettait un coup de feu immédiat.
Une installation qui démontre une préparation minutieuse de la part du meurtrier, dont l’enquête permettra de déterminer s’il avait prémédité ou non cette tuerie en particulier.
Ce jour-là, Frédérik Limol était muni d’un fusil de type AR-15 équipé d’un silencieux et d’une visée laser, mais également de 2 armes de poing et de 4 couteaux. Un armement qu’il détenait légalement, car signalé sur le fichier Agrippa (application de gestion du répertoire informatisé des propriétaires et possesseurs d’armes).
Licencié d’un club sportif situé à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône). Frédérik Limol était devenu officier de réserve de l’armée de Terre en 1995 et était passionné par les armes. « Ce qui est sûr, c’est qu’il était parfaitement aguerri dans le maniement des armes », a précisé Eric Maillaud.
Avant cette sombre affaire, sa compagne avait pourtant déjà porté plainte 3 fois pour menaces de mort, mais ces dernières sont restées sans suite. C’est ce qu’a révélé son avocate, Me Wissam Bayeh, dans un communiqué ce dimanche. « Elle dépose plainte pour menace de mort, tout en alertant sur le fait qu’il était armé. On ne juge même pas utile d’envoyer un ou deux gendarmes enquêter, voir ce qui se passe chez lui, même pas une enquête préliminaire, rien ! » dénonce-t-elle.
Après les faits, la compagne de Frédérik Limol a tenu à rendre hommage « à ceux qui ont sacrifié leurs vies pour sauver la sienne. Les mots sont insuffisants pour exprimer sa reconnaissance. Elle adresse ses profondes pensées aux familles des gendarmes », a conclu son avocate.
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