Un radar tourelle situé sur la départementale 618, à Saint-Génis-des-Fontaines (Pyrénées-Orientales), a été scié au niveau de la base.
Dans la nuit de vendredi 5 au samedi 6 mars, à Saint-Génis-des-Fontaines, le radar tourelle a été vandalisé, nous rapporte France Bleu. Ce radar, qui se trouvait sur la RD 618 entre Argelès-sur-Mer et le Boulou, a été scié à la base. C’est la seconde fois qu’un acte de vandalisme se produit sur ce radar tourelle. En effet, la première fois que cela est arrivé, c’était à l’occasion de la crise des gilets jaunes. À la suite de quoi, l’été dernier, il avait été remplacé par celui qui vient d’être scié.
Il est à rappeler que les peines encourues pour les actes de vandalisme sur les radars varient suivant le type de dégradation et relèvent du code pénal (articles 322-1 et suivants). Dans le cas où le radar a été vandalisé avec des inscriptions ou de la peinture, l’auteur du délit s’expose à une amende de 15 000 € et à une peine de travail d’intérêt général. Mais dans le cas d’un acte de destruction, de dégradation ou de détérioration, l’auteur est passible d’une peine d’emprisonnement de cinq ans et de 75 000 € d’amende. Si l’infraction est commise par plusieurs personnes ou si elle est commise par une personne dissimulant son visage afin de ne pas être identifiée, la sanction est alourdie à sept ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.
À ces peines il faut encore ajouter l’indemnisation du préjudice subi, qui s’élève au montant des réparations et qui peut aller de 500 € pour un simple tag à plus de 35 000 € pour un radar détruit. D’après radars-auto.com, depuis la création du mouvement des gilets jaunes fin 2018, les juges ont tendance à donner des sanctions plus lourdes pour ce type d’infractions, avec des peines de prison ferme ou avec sursis, alors qu’auparavant, ils manifestaient une certaine clémence.
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