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Pyrénées-Orientales : une mère et ses filles découvrent un charnier d’animaux à ciel ouvert pendant une balade

novembre 26, 2020 14:33, Last Updated: novembre 26, 2020 14:33
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Au détour d’un chemin forestier, la mère et ses filles sont tombées sur plusieurs carcasses de chevreuils et de sangliers, certains venant tout juste d’être abattus.

Le week-end dernier, une mère et ses filles ont découvert plusieurs carcasses d’animaux sauvages ainsi que des ossements au cours d’une balade à Terrats, un village d’environ 650 âmes établi à moins de 20 kilomètres au sud-ouest de Perpignan.

Pendant leur promenade dans la nature, la Terratoise et ses enfants ont ainsi aperçu des dépouilles de gibier déposées au pied d’un chêne, en bordure d’un chemin forestier, certaines appartenant à des animaux fraîchement chassés.

« On a vu un chevreuil accompagné de ses deux petits, deux sangliers frais du matin et une dizaine de crânes », a expliqué la mère de famille à nos confrères de France 3.

« Mes filles pleuraient tout au long de la route », ajoute-t-elle.

Interrogé par les journalistes du groupe France Télévisions, Jean-Pierre Sanson, le président de la Fédération de chasse des Pyrénées-Orientales, a fait part de sa stupéfaction : « C’est tout simplement inadmissible ! »

Selon M. Sanson, les milliers de carcasses de sangliers ou de chevreuils tués chaque année lors des battues organisées dans le département posent un véritable problème.

« On peut enfouir, comme le code de l’environnement le permet, une petite carcasse dans la nature. C’est toléré. Mais aujourd’hui nous arrivons à un tel tonnage qu’il faut prendre le sujet à bras le corps », confie le président de la Fédération de chasse des Pyrénées-Orientales.

Plusieurs sites d’enfouissement à l’étude dans le département

Six fosses d’enfouissement sont d’ailleurs à l’essai depuis plusieurs mois dans le département. Environ 750 carcasses de sangliers ont notamment été ensevelies sur le site de Reynes depuis 3 ans.

« Plus de peau, plus d’os, c’est la nature qui travaille, on a remis en terre ce que l’on a prélevé dans la nature. Ce système-là est beaucoup plus intéressant que d’amener ça à un incinérateur », souligne Jérôme Blanic, technicien de la Fédération de chasse des Pyrénées-Orientales, au micro de France 3.

Un dispositif expérimental contrôlé par les services de l’État qui pourrait bien être étendu à l’ensemble du territoire dès l’an prochain si son efficacité est avérée.

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